Découvrons 5 aspects un peu plus « underground » de la prise de références professionnelles!
La Loi sur l’accès à l’information ne permet pas aux recruteurs d’appeler qui ils veulent sans votre autorisation (comme nous l’avions vu dans l’article 6 raisons pour ne pas avoir peur de donner vos références professionnelles).
Il leur faut donc que les employeurs trouvent un moyen d’exploiter le processus de prise de références au maximum en se servant des indices qui s’offrent à eux.
S’ils ne justifient pas une décision en soi, ces indices, que le recruteur collectionnera, l’inviteront à creuser plus loin : il vous demandera gentiment des références supplémentaires s’il a des doutes.
Hé oui! La façon dont vous remettez vos références importe réellement.
1- Avez-vous remis des références d’anciens superviseurs?
Les entreprises vont parfois expressément vous demander ce qu’ils veulent recevoir comme références (2 superviseurs, 1 collègue par exemple).
Lorsqu’elles ne le font pas, fournissez des anciens superviseurs plutôt que des collègues, c’est ce que les recruteurs préfèrent. Vous afficherez ainsi une belle confiance et démontrerez votre compréhension du processus.
À l’inverse, remettre les coordonnées de 3 collègues, pourrait vous faire mal paraître.
Certains recruteurs vous diront peut-être que les anciens collègues, des amis ou des professeurs, c’est tout aussi valables…disons juste que ça fait le boulot, sans plus.
2- Avez-vous averti vos références?
Si oui, tant mieux! On sentira la plus grande recherche et disponibilité de la part de ces référents.
Le fait d’accélérer le processus d’embauche : good job!! Vous aurez l’air organisé, responsable et prouverez que vous pouvez entretenir un réseau.
Vous venez tout juste d’assurer dans la livraison de votre premier projet : la coordination de votre prise de références. Mais, ce n’est pas tout…
3- Avez-vous fourni des références de trop longue date?
Ces références qui survolent quelques emplois sèment le doute chez le recruteur quant à vos raisons de départs chez vos derniers employeurs.
L’effet de transparence est ce qui compte ici. Non pas que les références de longue date ne sont pas valables. Elles le sont. Toutefois, vous devez agir comme si vous dévoilez l’ensemble de votre jeu. Notons enfin que des exploits et de réalisations récentes risquent d’avoir un impact plus grand auprès du recruteur.
*Truc pour sauter un emploi problématique : Utilisez la composition boss-collègue-boss (2 superviseurs, 1 collègue) à votre avantage! Si les emplois ont terminé en 2013-2009-2007 et que 2009 est problématique, on s’en tire!
Vous m’avez bien compris, contournons la règle #1 et insérons un collègue dans ces situations : parce que quand on n’a pas le choix, on n’a pas le choix!
4- Est-ce que vos référents sont enthousiastes à l’idée de vous référer?
Longs retours d’appel, manque de disponibilité de vos référents, passivité dans la voix. Quoiqu’on le veuille, ça se sent de loin le manque de soutien.
Avez-vous choisi les bonnes personnes pour vous représenter?
5- Est-ce que je n’ai reçu que des dates d’emploi par les RH?
À l’inverse du point #1, cela laissera présumer votre incompréhension du processus et bien plus encore! La référence est automatiquement invalidée, car les RH de l’autre côté ne divulguent habituellement pas d’information sur le rendement. Dommage…
Ceci dit, si l’entreprise a été rachetée ou qu’elle n’existe plus, c’est une autre histoire.
Bonus – « Est-ce que vous êtes de la famille? »
J’en ai pogné quelques vlimeux! Le frère ça ne compte pas! :)
Et vous, quelle est votre histoire de référence?