Inquiet de ce que diront vos références professionnelles à propos de vous? Voici six raisons pour lesquelles votre candidature aura bien des chances de franchir le fil d’arrivée une fois parvenue à cette étape.
Mise en situation
Lors d’une soirée dernièrement, un ami souleva une discussion qu’il avait eue avec un recruteur lors d’une prise de références :
– Recruteur : « Des points à améliorer chez Isabelle? »
– Ami : « Oh non monsieur! Elle est parfaite, vraiment adorable! »
– Recruteur : « Vous êtes sûr qu’il n’y a rien? »
– Ami : « Je ne vois vraiment pas, ça fait longtemps en plus! »
On a bien rit. Parce qu’on sait tous que le processus de prise de références tend à perdre de sa valeur.
Comme dans la mise en situation plus haut, les commentaires recueillis à propos du rendement d’un candidat potentiel sont de moins en moins éloquents, abondants, voire fiables.
Pourquoi?
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Le bien-être
Le gestionnaire voudra avoir la conscience tranquille par rapport à son image, sa marque, ses relations. Il sera probablement enclin à redorer votre blason, parce qu’il voudra également éviter de se justifier auprès de vous si vous n’aviez pas l’emploi à cause de lui.
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L’aide sociale
Au Québec, il peut être mal vu d’empêcher quelqu’un de travailler (par de mauvaises références à répétition par exemple), parce que cette personne pourrait être contrainte à l’aide sociale, si elle en bénéficie à ce moment, ou si elle est en voie d’en recevoir.
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Votre cessation d’emploi
Vos derniers employeurs éviteront sans doute de se contredire par rapport au motif de fin d’emploi qu’ils ont invoqué lors de votre départ. Ainsi, si vous avez des raisons de croire qu’il ne s’agissait pas du vrai motif, sachez qu’ils n’auraient pas intérêt à révéler la raison de départ réelle.
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En fin de processus
La prise de références survient habituellement tout juste avant d’être embauché. Il est donc plus facile, pour le chercheur d’emploi, d’isoler la raison d’un refus de candidature.
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La Loi sur l’accès à l’information
Elle permet notamment au chercheur d’emploi de donner son autorisation pour contacter les personnes qu’il aura d’abord défini. Comme recruteur, cela veut dire que je ne peux pas me renseigner sur vous auprès de références que vous ne m’auriez pas remises. Triste pour moi…
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Justifications difficiles
Il n’est pas aisé de disqualifier un candidat et ce, dans toutes circonstances. À cela s’ajoute de la complexité ici, puisqu’il faut protéger sa source d’information, en l’occurrence la personne que l’on a appelée. Un recruteur est également tenu d’utiliser l’information du référent selon les compétences du poste offert, sans plus.
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Se faire sauver le c…
Pour ma part, je continue à prendre les références professionnelle, parce qu’à quelques reprises, jusqu’à maintenant dans ma carrière, ce fut suffisant pour disqualifier un candidat pour des raisons évidentes.
Mais depuis, je constate qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas de défauts!
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