Que tu aies plus de fun au travail.
Aide à la recherche d’emploi et soutien à la transformation numérique des professionnels.
Utilité — Écouter pour mieux aider.
Candeur — Dire les choses telles qu’elles sont.
Liberté — Célébrer chaque nouvelle option.
J’étais dans le Vieux-Longueuil, je dînais avec ma collègue Caroline.
Une Caroline que j’ai beaucoup appréciée. Bonté infinie, confiance débordante, Top performer du bureau, elle était tout ça.
Ce midi-là, on revenait d’une entrevue où un candidat nous avait encore envoyé les réponses classiques, celles tirées directement du manuel.
Trop poli, on n’avait rien appris sur lui. Elle et moi, on s’est dit « Ça suffit! »
Mais cette fois, ce n’était pas un « Ça suffit! » standard…
C’était de la responsabilisation de recruteurs comme il s’en fait peu.
On le savait en dedans, c’était à nous de partager les réponses. On voulait créer une machine de guerre qui aiderait réellement les candidats, de façon pratique.
On a rallongé le dîner! Une heure, deux heures, trois heures, on était en feu!
On a longuement brainstormé sur une entreprise qui s’appellerait « CVisible ».
Le nom est encore disponible, parce que l’idée est morte dans l’après-midi. Voilà le destin de bonnes idées parfois.
18 mois plus tard, je recrute dans le secteur des communications, passe une candidate en entrevue. Même histoire, elle me joue du violon.
En sortant de la pièce, je me remémore Caroline, notre dîner, et sa façon si drôle qu’elle avait de s’exclamer « On l’aime!!! » à propos d’un candidat en revenant d’une entrevue.
À l’époque, elle m’avait fait comprendre à quoi se résume l’embauche : « On l’aime-tu? » ou « On l’aime-tu pas? ».
Ma candidate, je me demandai alors ce qui aurait pu faire en sorte qu’elle passe du côté « On l’aime! » (sans vouloir m’accorder trop d’importance)
Ça ne pouvait pas être aussi simple que l’authenticité, right? Tellement cliché, mais bon, c’est ça qui est ça.
J’ai quand même décidé d’aborder la question du bon…œil!
Je suis retourné à la maison. J’ai écrit un article humoristique sur la question « Parlez-moi de vous ». L’Œil du Recruteur est né ce soir-là de janvier 2012.
Ensuite, j’ai voulu rencontrer plus de gens pour comprendre leur réalité. Les soirs et fins de semaine, j’allais écouter des inconnus en recherche d’emploi dans des cafés.
Je leur disais que peut-être, je les aiderais avec mon point de vue recruteur. Mais je ne me doutais pas encore qu’il me faudrait plus d’une perspective.
Au début, j’improvisais.
Je ne savais rien de l’employabilité, je n’avais pas étudié dans ce domaine. Ça se voyait. J’ai donc fait de mon écoute mon avantage déloyal.
Je me plongeais dans le vécu du jeune en début de carrière, du vieux en transition, de l’immigrant démuni de contacts, des gens éloignés du marché et bien sûr, de mes proches.
Tranquillement, je m’améliorais. Parfois même, j’innovais.
J’ai développé un semblant de méthode. C’était loin d’être parfait. Néanmoins, on commençait à obtenir des résultats…
Je continuais de consommer tout ce que je pouvais sur la vente, la communication, le marketing, l’entrepreneuriat et la séduction. La recherche d’emploi était trop peu scientifique, je savais que je trouverais mes réponses dans d’autres domaines mieux documentés, dont les fondements sont transférables.
Et bien sûr, j’appliquais les notions RH que j’avais assimilées au travail. D’où le nom, « L’Œil du Recruteur »!
Plus ça allait, plus je me sentais utile. Plus qu’au bureau même.
J’y réalisais que le recrutement consistait à dire « non ». En définitive, ce n’était peut-être pas ce que je voulais faire de ma vie.
Et un jour, j’ai perdu cet emploi. À mon tour d’en chercher un…
L’univers me faisait un cadeau, une partie de moi le savait.
Sur le coup toutefois, j’étais frustré. Impulsif, j’ai dit à mon ex-patron « S.T.P. écris dans mon mémo de départ que je lance une entreprise d’aide à la recherche d’emploi. »
Il l’a fait.
Mais je n’étais pas prêt financièrement. J’ai repris un emploi de recruteur pendant 2 ans et demi. J’y ai éventuellement mis fin, parce que je connaissais mon destin désormais. En septembre 2014, je démissionnais pour me consacrer pleinement à L’Œil du Recruteur. Je suis fier de dire qu’après cette date, je n’ai plus regardé en arrière.
Une décennie plus tard, j’ai inspiré plus d’un million de lecteurs et assisté des milliers de clients dans la Francophonie.
Je le fais pour que tu aies une vie plus exaltante, que tu vives ton rêve aussi.
En t’aidant, tu seras en meilleure posture pour aider les autres. Y a-t-il quelque chose de plus motivant que ça? J’capote.
On reste trop longtemps dans des situations professionnelles qui affectent toute notre vie.
Mais si on veut s’en sortir, il n’y a pas 10 000 solutions : il faut changer de travail.
Je t’encourage à prendre action pour enfin avoir tout le fun que tu mérites.
Explore tes options, accrois ta liberté, et choisis. C’est ça l’idée.
Et si tu as besoin de L’Œil du Recruteur dans le processus, je suis là.
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