Contourne les systèmes de recrutement et la compétition. Reprends le contrôle de ta carrière.
Je pense à ça…
Nos vies sont changées à jamais par le bouton « Postuler ».
Plusieurs années de notre parcours professionnel ont subi son influence.
On a cliqué sur le piton, un mercredi d’hiver de 2000…2000 quelque chose. J’ai oublié, tous mes hivers étaient un peu pareils dans ce temps-là.
On ne savait pas vraiment c’était quoi, cette offre d’emploi aux belles allures, ces mots sélectionnés à la perfection, teintés de promesses et d’engagements pour l’éternité.
« S’pou ça j’ai appliqué. Ça avait l’air vraiment l’fun c’te job-là. »
– Toi et moi, un hiver de 2000 quelque chose.
Quelques temps plus tard, encore loin de la carrière exaltante, on ne sait plus trop ce qui s’est passé avec l’emploi en question…
Chose sûre, il n’était qu’une lune de miel.
Et ce qu’on fait au quotidien? Pas du tout ce qu’ils nous avaient dit qu’on ferait en commençant!
Faute d’avoir du temps et de l’énergie pour trouver autre chose, la « transition de carrière » nous a occupés pas juste 6 mois, mais 5 ans.
On a eu à déménager pour se rapprocher d’eux. Dû nous lever à 5h30 du matin pour aller à une place où ça ne nous tentait pas.
On a négligé notre couple, nos amis, notre santé, notre famille et nos bonnes habitudes parce qu’il fallait se prouver, chercher leur approbation constamment.
Comme prévu, on y a été jugé, humilié, stressé, déprimé, vulnérable et frustré entre 4 murs où on n’aurait pas dû être en partant.
Seule la coupe de vino le soir avait du sens pour nous.
On s’est retrouvé coincé dans un job qu’on n’aimait pas et où on n’avait pas d’affaires à y rester.
Le timing nous a eus. L’affichage de poste se présentait au bon moment et nous a fait cliquer dessus.
Il était de passage. Tu l’as saisi.
C’était relativement simple…
Faire un CV. Remplir les champs. Postuler.
Notre goût de simplicité dans cette décision aussi importante qu’est notre carrière nous a coûté un bon lot d’énergie.
On dira, « Je n’ai pas de regrets ».
C’était pourtant sous notre nez…
Il aurait fallu chercher à en savoir un peu plus. Ou au minimum, écouter notre petit feeling au début, celui qui nous disait qu’il y a un truc qui cloche!
Le plus court chemin ne nous a pas amenés à Rome : est-ce que le chemin était le bouton « Postulez ici »?
Pourquoi recommencer le jeu du hasard quand on sait qu’on peut faire mieux désormais?
S’il y a un truc à apprendre de nos changements d’univers respectifs de l’hiver 2000 quelque chose, c’est peut-être de ne pas appliquer sur n’importe quoi.
Et s’il y avait un autre chemin? Plus rocailleux, plus dangereux, plus long, mais celui susceptible de réellement t’amener au sommet?
Tu as un profil « atypique », dis-tu?
À partir de là, qu’est-ce qu’on fait?
L’état d’esprit du freak
Temps rudes exigent de grands moyens (allô COVID).
Pour réellement prendre le contrôle de notre carrière, on doit se servir de notre côté « freak ».
Là est le secret pour trouver une opportunité géniale.
OK, pas le freak qui fait peur…
Pense plutôt à ton côté givré, le côté freaky-freaky de ta personnalité, la personne avec laquelle on s’amuse dans un party.
À la fois amusant et à la fois maniaque, tu planifieras ton attaque.
Ne t’inquiète pas.
Tu n’auras pas l’air présomptueux ni de Dexter, en allant chercher de l’information pendant des mois sur ta cible.
Mais c’est ce que tu dois faire, en développant l’art de faire…comme si de rien n’était!
Tu arriveras à l’entrevue avec l’approche « C’est normal de savoir, j’habite dans le voisinage! ».
Oui, car tu devras tout de même avoir l’air sain d’esprit dans l’histoire.
C’est ta grande séduction. Assume-la. Courtise ta cible avec authenticité.
Tu devras faire les premiers pas
Trouve le courage d’approcher l’employeur de tes rêves, sans crainte.
Peut-être pas aujourd’hui, mais dans 3-6 mois, quand tu auras fait tes devoirs.
Mets ta timidité hors d’usage : elle est alimentée par ton ego.
Pense à ta table de cafétéria du secondaire, elle te rappellera d’où viennent tes appréhensions.
Les mêmes appréhensions qui t’encourageaient à t’asseoir là où tu t’asseyais…
Aujourd’hui, les restrictions sociales te forcent toujours à t’asseoir là où tu t’assoies.
Elles t’empêchent de tenter l’impensable : t’asseoir ailleurs, juste pour essayer!
Maintenant que l’employeur de tes rêves visé…
Vas t’y asseoir, juste pour essayer.
Renverser les rôles
La participation à un concours de candidatures produit une forte dopamine chez toi. Pour moi aussi.
On nous teste, et on adore ça.
Afin de nous sentir normaux, on voudra passer ce test sans plus attendre. Notre victoire nous rappellera qu’un jour, on a été le meilleur dans un concours.
Mais au lieu de nous être choisi, on a renversé le rôle et accepté qu’ils soient dans la chaise du décideur, encore.
Tu auras joué à leur jeu.
Et perdu.
On est tous passés par là.
On se réconfortera dans le narratif monté de toute pièce pour nous y soumettre, plongé dans un discours mental limitant :
- « De toute façon, c’est impossible de trouver de l’info sur eux en ligne. »
- « Je ne sais pas me vendre et en plus, je déteste ça. »
- « Ils m’ont dit qu’on peut juste postuler en ligne. »
- « Ça va avoir l’air too much, non? »
Pour avoir un emploi de rêve, il faut déployer des efforts exagérés dans son obtention.
Il faudra, pour la première (ou millionième) fois de notre vie, être un freak.
Trouver le temps
Désengage-toi.
Accepte que tes autres engagements personnels et professionnels ne seront pas aussi bien comblés qu’à l’habitude.
C’est seulement temporaire.
Parce que tu sais que pour bien accomplir les choses, il faut les faire consécutivement, pas en même temps.
Rappelle-toi, on sous-estime ce qu’on peut faire en 1 an .
Donne-toi quelques mois de compilation de données, d’essais et d’erreurs.
Libère du temps pour ton plan A. C’est maintenant qu’on le fait.
Tu t’entraînes? Tu devras peut-être changer d’un programme de gain à un programme de maintien pour récupérer du temps.
Permets-toi un recul musculaire, pour revenir en force sur tes objectifs personnels quelques semaines ou mois plus tard.
Tu diras à ta famille ce pour quoi tu n’es pas aussi présent qu’il le faudrait : tu le fais pour ton bonheur, et le leur.
Présente le big picture.
Pourquoi est-ce important pour toi?
Rappelle-leur fréquemment.
Débute l’enquête
Comme un serial killer, tu épingles des photos et des cartes-mémoires sur un babillard dans le garage pour comprendre l’organigramme et le jeu d’influence chez ta cible.
Étends ta séduction aux compétiteurs de l’entreprise.
Tu pourrais capitaliser sur la jalousie.
Surtout, ces compétiteurs pourront devenir tes cibles si ton plan A n’aboutit pas.
Sois patient, ça pourrait être plus long que prévu.
Ne perds pas l’objectif final de vue.
Concentre-toi et…
Réfléchis!
Le contrat qu’ils te donneront se monte à des dizaines de milliers de dollars et représente un bond significatif pour ta carrière. Ton temps, ton argent, ton intelligence et ton pouvoir de séduction seront des leviers essentiels pour l’obtenir.
Investis dans des mécanismes qui te permettent d’atteindre ton but.
Trouve des systèmes qui te rendent productif.
Une mini-défaite, si jamais elle survient, n’est pas la fin.
Elle est une étape.
Tu auras toujours d’autres options pour reprendre la séduction. Par exemple, les 12 stratégies avancées de recherche d’emploi qui te seront présentées sous peu…
Tu es un roi
Tout au long de la démarche, tu leur donneras l’impression que tu joues à leur jeu…
Tout en gagnant de petites victoires rappelant que c’est tu es en contrôle. Un roi se conduit en roi.
Par exemple :
- Envoie-leur tes disponibilités sur Calendly. Pas l’inverse.
- Envoie-leur le lien Zoom.
- Invite-les à l’endroit de ton choix. Tu sélectionnes le resto.
- Tu paies le café et le lunch, toujours. Tu insistes.
- Glisse ta carte de crédit immédiatement dans le carnet, sans regarder la facture. Tu ne te préoccupes jamais du montant : ce sont les dépenses du royaume.
- Tu mènes la discussion, tu inities des sujets variés et tu poses des questions pertinentes.
- Entendez-vous sur une durée stricte pour la rencontre ou l’appel, car tu as d’autres rendez-vous plus tard dans la journée.
- Fais fortuitement mention de nombreuses opportunités potentielles.
- Laisse transparaître que tu es quelqu’un avec un triple « o » : des options, des opinions et des occupations!
- Demeure en communication avec au moins 3 employeurs. Tu auras une mentalité d’abondance grâce à tes options.
- Remplis ton agenda, même pour tes temps d’exercices, tes pauses, tes déplacements. Tu es extrêmement organisé.
- S’ils déposent une offre, prends 3-4 jours avant de signer. Ou au moins un week-end de réflexion.
- Pose-leur une tonne de questions avant de conclure l’entente. Démontre-leur que tu prends ça au sérieux.
- Fais-les sentir comme s’ils sont les premiers sur la liste, mais invitent-les régulièrement à te rappeler les arguments qui devraient les maintenir au #1.
- Ne te justifies jamais et limite tes explications au strict nécessaire
- Tu n’es jamais affecté par un refus. C’est dommage pour eux. Pars en roi.
Soudainement, les rôles seront inversés.
Même en temps de confinement pandémique, prends des rendez-vous et entretiens le spectacle avec plusieurs intervenants du milieu visé à la fois.
Tu es la pause dans la journée de tes interlocuteurs.
Tu es leur moment de décompression, d’amusement, de rire.
Là où tu verras du « téteux » et du « too much », d’autres verront une personne qui sait vraiment ce qu’elle veut. Crois-moi, c’est admirable.
Ils ont peur.
Ils ne sont pas en contrôle de leur vie, contrairement à toi. L’employeur t’embauchera pour ta verve, ta stature.
Les autres diront qu’ils sont dynamiques et organisés sur leur CV. Tu auras choisi une autre méthode.
Les rois parlent avec des actions aussi fortes que celles d’un lion.
Un lion n’a jamais besoin d’expliquer qu’il est un lion.
Un geste. Un rugissement. Voilà.
Tu es unique
Un chercheur d’emploi regarde naturellement les offres d’emploi, première chose le matin.
Difficile de ne pas commencer par là.
Il le fait parce que c’est facile et que tout le monde le fait.
Pour avoir du succès, demande-toi « Qu’est-ce que personne ne fait? ». Et fais-le.
On est tous habités d’un sentiment similaire au tien quand il est temps de poser le grand geste : on se demande comment les autres ont fait avant nous.
Cette information compte, certes…. Tu dois le savoir pour faire différent.
Ta touche est plus importante que jamais.
Sois plus expressif qu’à l’habitude pour laisser transparaître ton côté givré, le « freaky-freaky » dont je te parlais plus tôt.
Rappelle-leur à quel événement vous vous êtes vus.
Tu n’as pas changé.
Tu es toujours la même source d’amusement qu’avant.
Depuis, tu as emprunté ton propre chemin, modelé un alliage de compétences unique, et le communiques avec brio.
Tu as réussi ce puzzle qu’est ta propre marque.
On te reconnaît à tes valeurs, à ta mission et à ton histoire.
Tu n’es soudainement plus en compétition avec 300 lutteurs par poste, tu les auras contournés.
Les postes affichés par procédure corporative, ceux dont le candidat avait déjà choisi à l’interne il y a 2 semaines de cela, tu les auras évités.
Tu auras créé ton propre emploi pour sortir de cette vrille sans fin d’annonces au goût amer de billets de loterie.
Tu n’es pas entrepreneur, tu es intrapreneur. Un excellent intrapreneur.
L’emploi devra être créé pour toi, sur mesure.
Il se présentera au moment d’une promotion, ou dans une nouvelle entreprise auprès de gens qui te connaissent bien désormais.
Il peut aussi prendre forme auprès de gens qui ne te connaissent pas encore grâce à une forte volonté de savoir qui ils sont, en t’intéressant sincèrement à eux.
Tente le geste héroïque. Il est rempli de sens pour le recruteur. Senti et livré avec une exécution parfaite, tu auras l’accès privilégié que tu souhaitais.
Entretiens ensuite la relation.
Ton allégeance n’est ni au gestionnaire ni au recruteur ni au président. Tu es un électron libre, qui prend des nouvelles, qui reste en mémoire, qui les divertit.
À partir du moment où ils te connaissent, ce sont eux qui chasseront et tenteront d’engager.
Si tu veux obtenir l’emploi de tes rêves, je le répète, tu dois opter pour la grande séduction.
Comme pour un téléroman, on adore les effets dramatiques et les rebondissements
On en dépend. On en reprend.
Le recruteur en dépend aussi.
Mais il est rebuté par ton improvisation.
Apprendre ton texte deviendra ton nouvel atout caché.
L’employeur y verra ton désir de plaire, il n’est pas dupe. Mais il appréciera, puisqu’il y verra l’étendue de ta dévotion.
Ton sens théâtral le séduira, tout comme ton exotisme. Sans compter ta capacité à voir de l’humour et du sourire là où d’autres voient une situation pouvant bouleverser l’image parfaite qu’ils cultivent.
Le grand geste peut se traduire par une accumulation de petits gestes, réguliers et aimables, qui attireront le regard sur ta gentillesse et ton utilité.
Ces derniers leur suggéreront qu’il est grand temps de faire une lecture complète du parcours du freak qui les appelle le vendredi après-midi pour jaser « hockey » et « jardinage ».
Ils s’intéresseront vraiment à toi, cette fois-ci.
Pour être l’élu parmi 1000 candidatures, deviens le seul candidat logique considéré. Choisis-toi.
Si tu espères que les RH à qui tu as envoyé ton CV sont sur le point de te choisir, ça va être une longue attente. Une fois que tu comprends qu’il y a des problèmes qui ne demandent qu’à être résolus, une fois que tu te rends compte que tu as déjà tous les outils et toutes les autorisations dont tu as besoin, les opportunités de contribuer abondent.
Personne ne va te choisir. Choisis-toi.
– Seth Godin, traduction libre d’un extrait de « Reject the tyranny of being picked: pick yourself »
Pose l’un de ces 12 gestes
Au fil de ta lecture, je t’ai donné des indices sur ce qu’un freak fait différemment des autres. Voici une multitude d’autres exemples que tu peux faire individuellement (pas tous en même temps).
Chacune de ces 12 méthodes de recherche d’emploi te fera rayonner plus que quiconque :
- Rassemble des dossiers sur ta cible. Tu deviendras un maître de la recherche, de la prise de notes et de l’archivistique.
- Trouve le point où ça fait mal. Toutes tes pensées seront orientées à la question « De quoi souffrent-ils? » La réponse à cette question sera le point directeur de l’ensemble de tes futures démarches.
- Écris une lettre et des messages mémorables. Tu seras en train d’écrire le meilleur mot de motivation de l’histoire de l’homme, celui qui décrochera la lune. Un projet de plusieurs semaines. Saupoudre une foule de références à eux. Promets-leur de résoudre leur problème. Raconte comment tu es tombé en amour avec eux. Écris un petit texte différent au RH et au gestionnaire du poste. Fais-les rire. Garde ça court.
- Utilise d’autres plateformes que la lettre : envoie des courriels, écris-leur sur LinkedIn, Tweet-les. Tu verras là où tu obtiens un signe de vie. Exploite ce premier chaînon et bâtis la suite. Une fois que tu es entré en franchissant le pont-levis, fais connaissance avec d’autres gens dans l’entreprise.
- Appelle le recruteur de l’entreprise 1 à 2 fois par mois pendant 1 an, un vendredi après-midi, pour lui demander comment a été le mois et jaser avec lui, de tout et de rien. Rends son après-midi spectaculaire grâce à ton énergie. Recueille des informations utiles. Informe-toi à savoir qui sont ses meilleurs clients à l’interne, ceux qui le contactent plus fréquemment. Les gestionnaires sont ceux qui t’embaucheront. Ils constituent ta cible ultime.
- Entretiens des relations avec une multitude de gens qui travaillent pour ta cible. Plus de référents, ça se traduit en plus de chances d’entrer. Trouve la reine d’abord. Puis, courtise-la, ainsi que ses pions.
- Partage les contenus de l’entreprise en y mettant ton grain de sel pendant au moins 6 mois. Cette stratégie t’apportera éventuellement ses fruits, il suffit d’être patient, constant, et ils se demanderont qui est ce blogueur, podcasteur, YouTubeur, tombeur, qui parle souvent d’eux en public. Assure-toi d’avoir une forte présence sur Google en prévision du moment où ils feront leur recherche. Évite la flatterie excessive. Tu es parfois en accord, parfois en désaccord, mais tu suscites inévitablement de vives émotions.
- En entrevue, présente un plan de 90 jours. Qu’est-ce qui se passera après que tu sois embauché? Sors de ta mallette un plan dont la valeur et le contenu les impressionnent. Encore plus impressionnés seront-ils par ton sens de l’initiative. Ce qu’il y a dans le plan, en fait, on s’en fout. C’est l’action bold qu’on aime. Cette tactique m’a été inspirée par l’auteur Ramit Sethi.
- Mets-toi sur ton 36. Tu es le président d’une PME. Embauche un graphiste pour ton CV, ton LinkedIn, ton Instagram. Embauche un styliste et un photographe professionnel. Embauche un orienteur pour confirmer que tu as fait le bon choix de carrière et te rendre confiant. Embauche un entraîneur au besoin pour raffiner ta ligne. Trouve quelqu’un pour tes finances et même, quelqu’un pour t’envoyer le lunch. Pourquoi pas, un chef à la maison et une nanny. Va en Thaïlande pour écrire sous la vitamine D avec un beau bronzage. Fais garder les enfants plus souvent que la normale. Implique-les tout de même dans le projet, ainsi que ton partenaire. Tu te sentiras moins seul avec tous ces nouveaux collaborateurs qui travaillent avec toi. Tu façonneras l’image de quelqu’un qu’on veut embaucher, peu importe là où on regarde. Comment ignorer une si belle PME? Paie le prix de ton développement personnel, en temps et en dollars.
- Fais un CV original. En le personnalisant à l’employeur, tu récolteras une entrevue quasi assurée. Quand j’œuvrais en recrutement dans les jeux vidéo, un candidat nous avait envoyé son CV comme s’il était le protagoniste du jeu! Ça lui avait pris plusieurs jours à le créer. Nous l’avons convoqué de ce pas et l’entretien était une formalité. Tout le monde était déjà séduit d’avance. Il a eu le poste.
- Suis des formations bien choisies qui contiennent les mots-clés recherchés. L’accumulation de formations de quelques jours ou quelques semaines à peine accélèreront ton virage en transition de carrière et prouveront ta réactualisation. Les formations n’ont pas besoin d’être longues. Appuie ta réorientation avec de nombreux faits d’armes. Indique ces formations sur ton CV, ton LinkedIn et ton site web. Chaque mini-accréditation compte pour consolider ta nouvelle image, en plus d’engagements communautaires stratégiquement sélectionnés.
- Sois bénévole et participant aux événements qu’ils fréquentent. Présente-toi aux galas, événements, soirées-bénéfice, salons et activités de l’industrie où l’entreprise-cible a une chance de se retrouver (…lors de l’après-COVID, of course). Rencontre-les « par hasard », tu avais à faire là de toute façon. Fais-toi inviter partout. Dis « oui » à toutes les invitations, au cas où. Réalise des suivis en les invitant pour un café sans engagement.
Conclusion
Les employeurs se souviennent des candidats spectaculaires.
Être bold, c’est du spontané, mais encore plus de planifié.
Mène une enquête policière, journalistique, extrêmement bien informée à la manière d’un serial killer (un freak sympathique).
Les candidats spectaculaires sont efficaces : ils coupent les sources d’informations secondaires.
Ils s’alimentent de sources primaires, faibles en gras, version blé entier et pamplemousse.
Une fois l’enquête commencée, ils ne se concentrent que sur elles et éliminent les distractions.
Ils ne se laissent pas effrayer par l’ambiguïté ni par le manque d’offres d’emploi.
À un certain moment donné, tu seras découragé. Ne lâche pas!
Garde-toi dans l’action, conserve un minimum de rythme.
Une opportunité se présentera bientôt.
Es-tu prêt?
Matthieu, j’adore ta méthode FREAK pour trouver le job de ses rêves ! Tellement disruptive et tellement libératoire…
D’après les retours des DRH que je connais, on ne montre jamais trop d’intérêt pour une entreprise et les personnes qui y travaillent (y compris les recruteurs eux-mêmes).
Alors autant le faire avec humour, culot et authenticité !
Merci beaucoup Alexandra! Un intérêt présenté de façon authentique sera récompensé à sa juste valeur!
Quel texte pertinent, amusant et soulageant! Étant moi-même une « bizz bizz » de la recherche d’emploi, je conseille à mes clients en transition de carrière d’être « funky » (avec classe) et de sortir des cadres traditionnels… Je suis contente de savoir que toi aussi, Matthieu, tu ose conseiller des méthodes moins orthodoxes! Longue vie aux rebels du marché du travail!
Longue vie aux rebelles hahaha!!
Merci de m’avoir lu Sophie, ravi que ça t’ait plu! :)