La question du stress est l’une des plus communes et pourtant l’une des plus manquées. Voici des astuces pour vous en sortir comme un vétéran à l’entrevue!
Du stress? Mais pourquoi?
Pourquoi les recruteurs posent-ils si souvent cette question?
On l’entend tellement souvent qu’on en vient à se demander si tous les employeurs exigent que leurs employés soient constamment stressés!
Mais ne vous inquiétez pas. Dans la plupart des cas, la charge de travail à l’intérieur d’un poste est cyclique. Il y a donc des périodes stressantes et d’autres qui ne le sont pas. Une chose est sûre, rares sont les emplois aujourd’hui qui bénéficient d’une absence totale de stress.
Le recruteur vous pose donc cette question pour les raisons suivantes:
- Vous laisser savoir que la job comporte des périodes de stress;
- En apprendre sur votre tolérance au stress;
- Connaître vos mécanismes de défense vis-à-vis du stress.
Etes-vous réellement stressés au travail?
Certaines personnes n’éprouvent peu ou pas de stress au travail. On connaît tous une personne particulièrement sereine qui semble toujours en contrôle de ses moyens malgré les embûches. Si vous vous reconnaissez dans ce type de personnalité, n’hésitez pas à le mentionner durant l’entrevue!
Le recruteur ne sera pas surpris lorsque vous lui direz que vous êtes particulièrement zen. En fait, il l’aura surement déjà remarqué par votre attitude décontractée… dans la situation généralement stressante qu’est l’entrevue d’embauche!
Mais moi, je stresse!
Bien sûr! Vous êtes comme moi – et comme la majorité des gens – et vous vivez du stress régulièrement. Il vous faudra donc préparer une réponse plausible et détaillée pour convaincre le recruteur que vous savez gérer votre stress.
Pour y arriver, le meilleur moyen est de formuler un exemple. Vous n’avez qu’à penser à une situation de travail que vous avez vécue récemment et qui présente un ou des aspects parmi les suivants:
- Des délais serrés
- Des changements de dernière minute
- Un niveau élevé de qualité exigée
- Des ressources limitées
2 types de réponses
A) La réponse confiante
Vous êtes du genre à utiliser le stress de façon positive? Vous pouvez dire avec conviction que vous effectuez généralement votre meilleur travail lorsque vous êtes sous pression avec des délais serrés? Alors allez-y sans gêne et soyez honnête! Une réponse confiante comme celle-ci pourrait vous convenir:
« Lorsque je suis sous pression, j’augmente mon focus et j’entre en mode « exécution ». Je carbure au challenge et j’ai souvent hâte que l’action reprenne quand on est en période creuse. Je peux donc dire que je gère mon stress de façon positive et qu’il me sert à me dépasser. Voici un exemple de situation que j’ai vécue récemment: […] »
B) La réponse mature
Si vous ne vous reconnaissez pas dans la réponse A), c’est peut-être parce que vous avez développé d’autres moyens pour gérer votre stress. L’un des moyens les plus appréciés par les recruteurs est la capacité à vous organiser. Par exemple, une réponse mature comme celle-ci pourrait vous convenir:
« Afin de diminuer le stress au minimum, j’organise minutieusement mon travail. Je priorise mes tâches à chaque jour pour savoir ce qui est à faire. Lorsqu’une surprise survient, je réorganise mes tâches en fonction de cette urgence et je reste plus tard le soir pour terminer, si c’est nécessaire. Voici un exemple de situation que j’ai vécue récemment: […] »
Peu importe la réponse et l’exemple que vous allez choisir, il faut que ceux-ci collent à votre vraie personnalité. Car un bon recruteur a le don de déceler si vous lui mentez ou non!
Le mode de vie équilibré à la rescousse
Pour ajouter du contenu à votre réponse, je vous recommande d’ajouter des éléments de votre vie à l’extérieur du bureau qui sont en lien avec une saine gestion du stress. Par exemple:
- Vous êtes rigoureux sur vos heures de sommeil;
- Vous faites de l’exercice sur une base régulière;
- Vous avez des hobbys qui vous aident à vous changer les idées;
- Vous regardez votre agenda avant d’arriver au bureau pour vous préparer mentalement.
Maintenant, vous n’avez plus d’excuses pour manquer cette question ;)
« Comment gérez-vous le stress? » ¨ça m’a calmé juste à lire le texte, c est vrai que dire au recruteur que je prends 2 prozacs avant le rush, c est pas le top!
Merci bonnes suggestions que je vais tenter de garder en mémoire
Content de vous avoir aidée dans votre préparation d’entrevue!
Très bon article Maxime !!! Et oui, c’est moi Lucie… :o)
Je me suis sentie interpellée car, en effet, c’est tellement facile de se planter en entrevue avec cette fameuse question. On veut tellement avoir « la job »… Répondre qu’on est « ZEN » en tout temps peut rendre le recruteur perplexe car il sait pertinemment que c’est impossible. Cette réponse est d’autant plus dangereuse qu’elle l’amènera inévitablement à penser que je suis irréaliste ou même pire, déconnectée de la réalité.
En ce qui me concerne, je suis du type solution « A », la confiance en moi…
Je suis fière de dire qu’au fil des années, j’ai réussi à gérer la panique, ce qui n’est pas une mince affaire. Tasser les urgences pour répondre à un code 911, n’est-ce pas ce que tout patron attend de ses collaborateurs? Quelle erreur de répondre avec cet air de chien battu : « J’peux pas, j’ai trop de dossiers urgents ».
La flexibilité, c’est la solution gagnante. Ma « grande sagesse » me dicte ceci : Quel patron ne comprendra pas qu’après avoir répondu admirablement à son S.O.S, vous vous êtes mis en situation inconfortable en regard de votre travail?
Le vrai professionnalisme, c’est de savoir qu’il n’est pas exclu de demander assistance au patron pour vous réorganiser par la suite. En plus de lui faire comprendre subtilement qu’il y a maintenant un débordement dans votre travail, ceci lui confirmera qu’après Dieu, il est le seul maître à bord.
En terminant, je pense que si le patron est borné au point d’être insensible au fait que vous l’avez extirpé des sables mouvants, il ne mérite pas de vous avoir. Comme l’a déjà cité Matthieu: FUYEZ PAUVRE FOU !!!
Merci Lucie pour ton commentaire! Je crois que le plus important est que la réponse qu’on donne en entrevue soit représentative de notre personnalité.
L’entrevue en elle-même est stressante pour la plupart des gens. Si le candidat a l’air stressé mais en contrôle durant l’entrevue, c’est tout à fait correct pour lui de dire qu’il vit régulièrement du stress mais qu’il sait comment le gérer. Autrement, c’est certain que le recruteur va percevoir la différence entre son discours et la réalité.
Pour les « urgences », je suggère généralement aux employés de s’en remettre au gestionnaire pour décider du niveau de priorité. L’employé n’a pas à porter la responsabilité du choix des priorités bien qu’il peut formuler des recommandations.
si on ne supporte pas de travailler dans le stress quotidien, on répond quoi ?
même avec une bonne organisation, si la charge de travail est importante quotidiennement, soit on accumule du retard, soit on fait n importe quoi pour tenir les délais.
Bonjour Valérie, si tu ne supporte pas de travailler dans des environnements stressants, pourquoi irais-tu passer un entrevue pour un travail qui possède une certaine charge de stress? Tu ne seras probablement pas heureuse dans ce type de travail.
pas de réponse à Valérie ? Voilà une bonne question pourtant.
Bonjour Elise,
Personnellement, j’ignore quoi répondre à Valérie.
Si Maxime, l’auteur de l’article, a une idée, tant mieux.
Sinon, j’invite nos lecteurs à nous suggérer des pistes de solutions.
Bonne journée! :)
Bonjour,
pour répondre à Valérie, il n’est pas normal d’être dans un stress quotidien : c’est plutôt des périodes, sinon, cela veut dire qu’il manque du personnel !
beaucoup (trop) d’offres d’emploi en font encore un critère de recrutement. Dans ce cas, en regardant le détail des missions, on peut vite s’apercevoir que le poste est trop chargé !
Personnellement, je fuis ces annonces…