On te demandera « Quels sont tes points à améliorer? », ça sonne plus positif que de parler de défauts.
Ou encore, « Fournis-nous une raison pour laquelle ne pas t’embaucher. », sa version sadomasochiste!
Donnons à l’employeur de quoi se sucrer le bec…
Pourquoi les recruteurs posent-ils la question des défauts? Certains pour évaluer ta connaissance de soi. D’autres pour remplir un blanc.
Même si je ne suis pas un grand fan de cette question, force est de constater qu’elle te sera souvent posée. Qu’on soit d’accord ou non avec sa raison d’exister, il faut s’y préparer.
37 à 32 moines bouddhistes (5 décès dans le processus) se sont d’ailleurs penchés sur le sujet ce dernier demi-siècle. Je me suis abreuvé de leur enseignement dans les montagnes du Tibet. Leur conclusion?
N’apprends pas les réponses de cet article par cœur! Raconte TES histoires.
Puisque la question des défauts est difficile, montre-leur que tu cherches une réponse digne de ce nom grâce à un silence bien placé, un recueillement temporaire vers une réponse sentie.
Ce silence t’aidera à demeurer authentique, audacieux, philosophique, drôle, touchant, concret, vulnérable, bien présent.
Et c’est ici qu’on intervient. Parce que le moment présent, il fait peur en cr…
Emploie l’une ou plusieurs des stratégies suivantes pour réussir la question des défauts :
L’impatience est la nouvelle réponse à la mode pour la question des défauts. Elle a remplacé le fameux « perfectionnisme » avec le temps : je m’excuse à tous ceux desquels j’ai dévoilé le truc!
C’est effectivement l’une des réponses les plus faciles à exécuter que nous aurons l’occasion de voir aujourd’hui.
Toutefois, si tu es en entrevue pour un emploi en service à la clientèle, il y a de meilleures réponses pour toi dans cet article!
Impatient pour le bien de tous.
Parle de ton engagement à faire aboutir les projets collectifs. Tu es stimulant pour les autres (et non pas irritant), car tu es tout simplement passionné.
L’humour pourrait être idéale ici afin de créer une atmosphère joviale :
Je permets à autrui de s’accomplir en lui offrant l’occasion de respecter les délais!
Clin d’œil. 😉
Bravo, tu les as fait rire! Haha!!
Mais si ton style est un peu plus sérieux, ne t’en fait pas. J’ai un autre exemple de réponse pour toi :
Quand je veux quelque chose, je fais parfois ressentir de l’empressement à mes collègues. Par exemple, il y a cette fois…
[anecdote d’impatience ici]
Depuis cet épisode, je me suis engagé à devenir plus zen et à composer avec les approbations. En réalité, je sais qu’elles me protègent des faux-pas. Désormais, je prends du recul ou j’en parle à l’équipe quand je vis des frustrations liées à la rapidité d’exécution des projets. Par exemple…
[anecdote de patience ici]
La curiosité est un vilain défaut dit-on. Mais l’est-elle réellement?
Ses attraits sont tout aussi connus. Les employeurs convoitent les personnes curieuses, tant qu’elles ne dépassent pas les limites!
Curieux = un défaut. Passons à un autre sujet!
D’abord, légitime le défaut. Rends-le suffisamment grave pour qu’il soit pris au sérieux. Par exemple, cette fois où tu t’es introduit dans un lieu/groupe/projet sans y être invité. Cette autre fois quand tu as posé des questions très directes. Pis encore, la fois où tu n’as pas lâché le morceau et qu’on t’a fourni de l’information à contrecœur.
Maintenant, la déviation : interpelle le recruteur sur d’autres éléments qui l’intéressent. Par exemple, en mentionnant que tu as appris à mieux cerner ton rôle avec les années :
…ce qui m’a amené à mieux cerner mon rôle avec les années.
[silence ici]
Intéressant. Comment perçois-tu ton rôle de gestionnaire?
(gagné!)
Sinon, traite de comment tu pratiques l’art du laisser aller :
Je suis une personne curieuse et cela m’a nuit par le passé…
[anecdote de curiosité ici]
Depuis, j’essaie que ce ne soit pas perçu comme de l’intrusion. J’entretiens un grand intérêt pour le travail de mes collègues, mais je m’efforce de doser mon implication.
[anecdote de laisser aller ici]
La timidité, le secret le mieux gardé des recruteurs! Les embauches de candidats timides ont leur lot de succès.
Bien qu’elle s’apparente davantage un trait de caractère, tu peux le présenter comme un défaut. Fais ressortir les bons et les moins bons aspects de ton côté réservé.
Ton opinion est prise en compte.
La timidité est susceptible de te faire perdre pied dans des situations stressantes (comme une entrevue d’embauche!) L’exemple que tu choisiras pourrait être cette fois où l’on a pris tes recommandations en considération : démontre ton leadership discret et ta prise de position assumée. En situation de crise, c’est à toi qu’on fait confiance.
Je suis timide même si ce n’est pas toujours flagrant. Ce fut tout un défi dans certains contextes, comme les réunions d’équipe…
[anecdote de timidité ici]
Je donne mon opinion de plus en plus dans les rencontre. Puisque je parle moins d’habitude, on accorde de l’importance à ce que je dis!
[sourire coquin ici]
Tu peux aussi leur dire que ce que les autres perçoivent comme de la timidité est en fait de l’introversion :
La timidité est la peur du jugement négatif et l’introversion est une préférence pour les environnements calmes et minimalement stimulants.
Susan Cain, extrait de « The Power of Introverts in a World That Can’t Stop Talking »
Beurk! L’ego.
Difficile d’aborder le sujet en entretien d’embauche quand on sait que les entreprises recherchent une personne d’équipe, pas une starlette du travail non-accompli! Voyons voir comment rendre l’orgueil plus présentable.
Présente tes aptitudes de meneur, tout en regagnant des points dans la case « esprit d’équipe ». Par exemple :
J’ai entrepris des projets significatifs pour lesquels les gens m’ont naturellement suivi, dont…
[anecdote de leadership ici]
Soit nous réussissons ensemble, ou échouons ensemble. Dans tous les cas, nous en ressortons grandis. L’important, c’est de commencer des choses avec les autres et de les finir avec eux, que ça aille bien ou mal. Par exemple…
[anecdote de déchéance ici]
Démontre que tu n’as pas tant d’ego que ça si tu es capable de le reconnaître. Pour ce faire, utilise un exemple qui te couvre largement de ridicule et riez-en tous ensemble! Tu sais, cet épisode pour lequel tu t’es cru au-dessus de la ligue, puis, qui t’a laissé dans le jus de tomates? C’est le temps de sortir cette carte!
En te livrant de façon vraie, humble et unique, tu t’éviteras d’autres questions-pièges, du genre « Quelle est ta pire gaffe? », « Parle-nous d’une situation stressante », ou « Raconte-nous une mésentente avec un collègue ».
Les recruteurs outrepasseront ces questions pour te donner une bonne note et retourner à leurs fichiers Excel.
Vraiment, on ne joue pas dans la dentelle aujourd’hui. La paresse? Wow! Gare à toi, champion du défaut, on passe au niveau de difficulté 9/10.
Rarement on fera l’éloge de celui qui se lève à 11h30 ou qui trouve les meilleurs moyens d’allier confort et productivité! Comment amener ce pêché capital dans une entrevue?
Fais pivoter la discussion du thème de la paresse à celui de la gestion du temps.
Recueille-toi sur les vraies valeurs en cherchant l’approbation de ton auditoire. Tes intervieweurs apprécient eux aussi la conciliation travail-famille et l’équilibre de vie.
Comme d’habitude, une anecdote ne serait pas de trop pour démontrer ton point :
Se réaliser est crucial, au même titre que relaxer. Les deux vont ensemble. Quand je fais les choses à la dernière minute, c’est toujours dans le but de passer du temps avec la famille et les amis. J’ai donc appris à être proactif sur certains dossiers pour mieux relaxer…
[anecdote de proactivité ici]
Profite dès aujourd’hui de ce terme en vogue.
Tu ne fais les choses qu’une seule fois? Tu es devenu un expert dans l’art de l’automatisation, de la délégation et du renforcement positif? Tu es un intrapreneur!
Je suis paresseux, des fois. Mais j’ai aussi tendance à fournir les bons efforts aux bons endroits. Je suis un intrapreneur. Je peux m’accaparer du travail que peu de gens veulent faire, comme le développement organisationnel. Mon travail produit de l’argent et permet de sauver des coûts. Par exemple…
[anecdote d’intrapreneurship ici]
Facile de se reconnaître dans ce mot-là aussi. Encore ici, recueille-toi sur les vraies valeurs :
Même si je travaille fort, je procrastine parfois. Je me sens paresseux mais au fond, c’est parce que je me sens coupable de ne rien faire. Pour m’efforcer d’être moins anxieux, je dois revoir mes standards de succès et accepter que je ne puisse pas être productif 100% du temps.
[anecdote de procrastination ici]
La communication ratée, c’est plus facile comme approche. Tellement, qu’on pourrait se demander si c’est légal!
Tu coures donc un danger important : que les recruteurs n’en n’aient pas assez sous la dent.
Néanmoins, c’est une stratégie qui se vaut, consistant passer à la prochaine question subito presto!
Globalise le problème à la race humaine (!) et oriente ensuite la réponse sur tes forces.
Autrement dit, tout le monde a déjà fait une erreur de communication : choisis-toi une anecdote à raconter à ce sujet, et le tour est joué :
Dans ma carrière, j’ai affronté des défis majeurs de communication. Par exemple…
[anecdote de communication ratée ici]
On peut tous s’améliorer en matière de communication. Et j’en fais partie! Si certains sont plus habiles avec les communications écrites par exemple, ma principale force réside vraiment dans le relationnel…
[anecdote de communication réussie ici]
Voici un autre exemple de comment utiliser l’approche de la communication ratée comme défaut en entrevue d’embauche :
Récemment, j’ai dit à un collègue de s’occuper du dossier [ABC], mais il s’est plutôt penché sur le projet [XYZ]. J’aurais dû lui dire [CECI] au lieu de [CELA]. Ça été problématique, car on a eu du mal à rencontrer les échéanciers. À l’avenir, je me rappellerai de communiquer plus clairement mes attentes. Par exemple…
[anecdote de communication réussie ici]
Pas capable de dire non, hein?
Même si elle est empreinte d’un air de déjà vu, la réponse du « yesman » est un peu plus plus originale que celle du « perfectionniste ». La réponse est légitime, à condition que le tout soit présenté comme une réelle faiblesse.
Devant cet effort pour trouver une réponse disculpante, les recruteurs apprécieront assister à ton combat intérieur vers la quête d’un minimum de choses à dire sur le sujet! Prêt à les surprendre?
Tu voudras jouer la carte de la personne qui a le cœur sur la main. Sans oublier une bonne dose d’humilité, n’est-ce pas?
Dire « oui » à n’importe quoi te donne du fil à retordre avec tes priorités, d’autres y auront déjà pensé avant toi. Beaucoup plus compliqué de trouver des situations dans lesquelles cela t’a mis dans l’embarras :
Récemment dans la compagnie XYZ, je me rappelle une fin de mois serrée pour laquelle j’étais encore au bureau à terminer les états financiers un vendredi à 18h00! Un collègue m’a demandé de l’aide pour faire balancer ses chiffres et bien qu’hésitant, j’ai accepté. Ça été plus long que prévu mais on y est finalement arrivé. J’ai dû rentrer le samedi pour terminer mon propre travail mais après avoir aidé quelqu’un d’autre, j’ai terminé le dimanche! Mon boss n’était pas content sur le coup. Après explication, il a compris. Depuis…
[anecdote d’amélioration ici]
Tu es entré dans une phase d’amélioration.
Offre-leur un exemple dans lequel tu as dit « non ». Puis, révèle comment cela s’est avéré bénéfique :
J’ai grandi de cette expérience parce que si j’avais à le refaire, je le referais. Même que c’est arrivé encore récemment, j’ai aidé un collègue, sauf que j’ai su mettre mes limites…
[anecdote de travail d’équipe ici]
Ce qui fut différent cette fois-ci, c’est que j’ai planifié mon travail en conséquence, au cas où de telles urgences se présenteraient à nouveau. Puis, j’ai su dire « non » à quelques reprises.
La beauté dans l’imperfection.
Il te manque l’une des compétences techniques décrites dans l’offre d’emploi? Tu parles mal l’anglais?
Certains chercheurs d’emploi utilisent le moment des défauts en entrevue pour faire mention d’un manque de savoir ou de savoir-faire. Était-ce une bonne stratégie? Est-ce que ça répond à la question?
Et bien, si ça peut te sauver en période de déstabilisation, OK… Toutefois, garde cette astuce comme dernier recours. Par exemple, si on te demande un troisième défaut et que tu n’étais pas prêt.
Indique ce que tu fais présentement pour t’améliorer. Il te suffira de peu pour être à niveau, car tu as des compétences transférables provenant d’autres domaines et expertises.
Surtout, tu as déjà débuté l’entraînement, un aspect non-négligeable qui en dit long sur ta motivation!
Je connais plusieurs langages de programmation. Je les ai tous appris l’un après l’autre. Présentement, je pratique [TECHNOLOGIE X], par exemple…
[anecdote à propos de la technologie X ici]
J’ai peur toutefois de ne pas être à jour sur [TECHNOLOGIE Y] dont on fait mention dans l’offre d’emploi. Elle est assez similaire mais ça fait un bail que je n’ai pas joué avec! Comment l’utilisez-vous au quotidien?
Plusieurs se rabattront sur les études qu’ils ont l’intention d’entreprendre :
…même que j’ai l’intention de débuter des cours en anglais très bientôt!
– « Ouais, ouais, on l’a déjà entendue celle-là! » se diront les recruteurs.
D’autres choisiront plutôt la technique du « C’est justement pour ça! » :
C’est d’ailleurs en plein pour ÇA que je veux travailler chez vous : pour voyager et apprendre l’anglais!
– « C’est lui qu’on cherchait! » (sarcasme)
Si tu es lunatique, et bien le voilà ton défaut!
Contemplatif et rêveur, tu oublies les noms, les adresses, les chiffres, les moments importants, tes clés, ta tête.
Ça doit bien se soigner ça?
Encore ici, un bon exemple t’aidera. Un voyage qui a mal tourné? Une situation malaisante? Des représailles suite à un oubli?
On veut du croustillant! Mets-toi en mode anecdotique :
J’oublie vraiment tout, c’est fou! Je me souviens cette fois…
[anecdote d’oubli ici]
Depuis je tente de mieux m’organiser…
[anecdote d’organisation ici]
Bien joué! Tu viens de pivoter la conversation sur quelque chose qu’ils veulent entendre : tes capacités d’organisation.
Tiens-toi prêt, ils te questionneront à ce sujet.
Je te partage un autre exemple illustrant la manière d’aborder tes pertes de mémoire fréquentes en entrevue :
Je réalise que ça puisse être frustrant d’être avec moi parfois tellement je suis tête en l’air. Malgré cela, les gens m’acceptent comme je suis, parce que dans toutes les situations, on remarque que je vois le bon côté des choses. Puis, entre amis et collègues, on finit toujours par en rire un jour ou l’autre : qu’on le veuille ou non, ça fait de bonnes histoires à raconter!
[anecdote d’oubli ici]
Ayons une pensée pour nos bourriques du 9 à 5, les têtus!
Une belle réponse à exécuter pour la question des défauts en entrevue. Pas trop engageante, tu pourras t’en sortir gracieusement.
Compétitif, autoritaire, acharné, obstiné, tu verses une détermination excessive dans chaque bataille. Les défaites te laissent un goût amer en bouche. Tu veux gagner. Mais tu en oublies les combats des autres.
N’égratigne pas l’esprit d’équipe! En effet, on sait maintenant que toute réponse à la question des défauts ne doit jamais miner l’aspect « esprit d’équipe ».
Emprunte une ligne de communication qui te protège à cet égard, ainsi qu’un exemple qui fait ressortir l’étendue de ton ouverture :
Je peux me montrer entêté quand vient le temps de prendre une décision ou de négocier…
[anecdote d’entêtement ici]
Mais avec le temps, j’ai réalisé que je prends de bien meilleures décisions en équipe et en recherchant des accords gagnant-gagnant.
[anecdote d’ouverture d’esprit ici]
Explique une situation où l’entêtement a amené ton groupe à se tenir débout ou que ta persistance avec un collaborateur s’est avérée bénéfique. Ce sont les bonnes valeurs (les tiennes), qui l’emportent à la fin de l’histoire :
[anecdote de victoire d’équipe ici]
…Je suis fier que ce soit la cause la plus juste qui l’ait emportée.
Rappelle-toi, tu es entêté à prendre des décisions dans l’intérêt de l’équipe!
Ce n’est pas toujours la meilleure équipe qui gagne, c’est celle qui a la mieux joué.
– George St-Pierre (traduction libre)
Te dit-on toujours que tu parles trop?
À l’instar du timide, tu peux traiter de ton trait de caractère en entrevue, même si ce n’est pas un défaut à proprement…parler.
Là-dessus, je me tais.
Même si tu parles beaucoup, tu es inclusif et possède un grand sens de l’écoute.
Tu veux faire sentir l’autre bien, l’amener à communiquer davantage. Ta loquacité est d’ailleurs appréciée de tes confrères : tu mets de l’atmosphère dans une pièce, on te le dit souvent!
Je parle beaucoup trop, mais au moins j’interpelle mes collègues pour obtenir leur opinion. Au fond, je veux juste que les discussions se déroulent plus naturellement et éviter les silences. Je pense qu’on peut tirer le meilleur d’une personne en l’amenant à s’impliquer. Par exemple…
[anecdote d’inclusion ici]
Le fait de dire que tu parles trop rendra soudainement l’entrevue étrange. Pour ce qu’il en reste, tu te demanderas s’il faut renforcer le défaut ou l’atténuer (parler plus ou parler moins). Pour revenir à une atmosphère joviale d’échange, relance tes intervieweurs avec :
Et vous, quels sont vos points à améliorer?
Ils vont trouver ça drôle! Et tu solidifies ainsi ton message-clé initial (écoute et sollicite les autres), brillant!
Coupable! Si tu est comme moi, ton sens de l’humour t’a déjà mené sur des terrains hasardeux, y compris au travail.
Un petit rire nerveux, un silence trop long en attente d’une réaction et ça y est, la blague est un flop.
En entrevue, prendras-tu le risque de manquer la cible une seconde fois?
Choisis cette épisode de blague ratée qui comme le bon vin, a pris de l’âge!
C’est la 100e fois que tu la racontes, tu sais comment puncher :
Mon défaut? Je fais parfois des blagues quand il ne faut pas. Par exemple, cet épisode au travail…
[anecdote devenue meilleure avec le temps ici]
Comme aujourd’hui, on en a tous bien ri! Évidemment, j’ai pris le temps d’aller m’excuser auprès de la personne concernée et nous sommes devenus de très bons amis par la suite. Et cette histoire ressort encore à chaque souper entre nous!
Comme la fois où j’ai amené un ours au travail, on a bien ri…
J’espère que cette lecture t’a inspiré des histoires de bon goût. Tu auras compris que les exemples sont toujours la clé de l’énigme.
La vérité, c’est que les recruteurs se meurent d’entendre tes anecdotes de déchéance! Ils sont des humains comme toi. Ils veulent se reconnaître en toi.
Comme tu as pu le constater, l’humour est la bienvenue dans toutes les situations du quotidien, incluant l’entrevue. Pour se faufiler dans la toujours-très-difficile question des défauts, pourquoi pas?
Raconte des histoires. Ajuste ta livraison. Sois embauché pour ta personnalité!
Au début de la rencontre, les évaluateurs sont souvent eux-mêmes un peu figés. C’est normal. Restez authentique et essayez de vous détendre. Plus vous baignerez dans une attitude de sérénité et de confiance, plus votre langage corporel témoignera de votre état et pourra contaminer positivement les évaluateurs.
– Annabelle Boyer, « Les 8 signes non-verbaux qui prouvent que votre entrevue se passe bien »
P.S. Ce texte fut initialement publié sous forme d’e-book le 19 février 2016, puis re-publié sous forme d’article le 20 février 2018, avant d’être révisé en entier le 14 juillet 2022.
J'aide les chercheurs d'emploi à gagner en liberté professionnelle et à réinventer leur carrière. Raconte-moi ton histoire, ça m'intéresse!
© 2023. Tous droits réservés L'Œil du Recruteur.
Bravo Matthieu pour ton e-book! Dommage qu’y a des moines qui en ont laissé leurs peaux!
Tu es un très bon pédagogue ! Sûrement que tu dois être un bon conférencier ! D’ailleurs est ce que tu fais des conférences ??
J’attends le prochain e-book
Merci Edith! Il me reste encore à travailler sur comment ne pas endormir un auditoire au grand complet ;)
Excellent Mathieu! Je garde ça dans mes suggestions de lectures pour mes candidats en préparation à l’entrevue. Moi je suis de l’école qui aime mieux offrir des outils que piéger les gens. Ça va m’être très utile! Meci
Merci Mélanie!! En offrant des outils, on obtient le meilleur de la part des candidats, à tout coup! :)
Je suis ravi que la lecture t’ait plus et que tu comptes la suggérer à d’autres personnes! Merci encore!!
bonjour Mattieu,
excellent article
comment présenter comme un défaut ma zénitude à toute épreuve, on la confond beaucoup avec du je m’enfoutisme
merci
Bonjour Imane,
Bonne question! Une personne calme en toute situation ça peut être déstabilisant!! Peut-être qu’un lecteur saurait comment aborder la chose?
Merci , cet article m’as aidé à comprendre mes échecs …
Excellent, je suis ravi que cet article ait pu vous éclairer Joékalonji! :)
Bonjour Mathieu,
Pourrais t’on dire que notre pire défaut est de croire que nous en ayons pas de defaut?
Ha ha!
Je suis heureuse de voir que tu ai pris le temps pour tout les gens comme moi qui a peur des questions piege! MERCI!
Hahaha! Sans doute pas la meilleure des réponses ;)
Avec plaisir Kathleen!! merci d’avoir pris le temps de commenter!
Wow!! J’ai une entrevue demain et c’est ma première entrevue de toute ma vie et cet article m’a beaucoup inspirée.
Félicitations monsieur.
Quelle beau témoignage Nadine! Merci!! Donc vos anecdotes sont prêtes ou en voie de l’être? ;)
Magnifique, votre article m’a beaucoup inspiré en plus c’est parmis les plus drôle et instructifs articles que j’ai lu en fait je prépare pour mon premier entrevue souhaitez moi bonne chance bravo encore une fois
Excellent! Content de voir que mes blagues de funny guy passent le test du temps! Merci et bon succès pour le grand jour Sabrine!!
Bonjour Matthieu!
Merci pour ces conseils, j’ai raté une entrevue récemment à cause de cette question stupide. Merci d’essayer de la supprimer des entrevues. J’espère que mes prochaines entrevues se dérouleront mieux!
Nicolas
On souhaiterait parfois plus de variété dans les questions mais bon, je suis coupable de l’avoir utilisé moi aussi à quelques reprises! Tant qu’on n’en fait pas une habitude!
Le meilleur des succès pour les prochaines Nicolas, merci d’avoir commenté!
Bonjour Matthieu,
Quoi répondre lors d’une entrevue à cette question:
Un point négatif de toi par tes collègues au travail?
Merci!
Chantal
Bonjour Chantal,
Ça semble une autre façon de poser la question, quoique légèrement différente.
On peut aussi penser à la question « Parlez-nous d’une fois où vous avez reçu la critique d’un collègue/supérieur » qui est du même style…
Dans tous les cas, la réponse sera bien personnelle : il faudra la baser sur une expérience vécue au travail.
Bref, il faudra livrer une anecdote un peu compromettante encore ici, tout en insistant sur la réflexion et les actions qui en ont suivi.
Wow !!!
C’est une mine d’or ça. Désormais je sais où miner pour préparer mes prochains entretiens.
Merci Matthieu. Très génial
Merci Benjamin pour ton commentaire, ça m’a fait vraiment très plaisir de le lire, toujours agréable quand nos lecteurs prennent le temps de nous partager leur appréciation! Bon entretien!!