Je comprends ton stress! Présenter le motif d’une fin d’emploi peut devenir la portion la plus ardue de l’entrevue. 10 situations peuvent survenir dans ton cas. Réponds la bonne chose si…
Tu as été mis à pied
Tu as été licencié
Tu as été congédié
Tu ne répondais pas aux attentes
Tu as démissionné
Tu vas bientôt démissionner
Tu es actuellement entrepreneur
Tu as subi un accident de travail
Tu termines un contrat temporaire
Tu as une tonne de sauts d’emploi
Une mise à pied signifie que tu as perdu ton poste temporairement pour des raisons financières, une réorganisation ou une évolution technologique (source : CNESST).
Ainsi, ce terme sera seulement utilisé pour indiquer la raison de départ de ton dernier emploi.
À l’entrevue :
« Il y a eu une fusion et mon poste, comme plusieurs, était devenu superflu. Il fut aboli. L’ancienneté était le critère pour déterminer les mises à pied.
J’attends d’être replacé, mais je souhaite profiter de ce moment pour changer d’entreprise et faire un bond vers l’avant […] »
Un licenciement s’explique pour des circonstances semblables à la mise à pied, sauf que la terminaison est définitive par la rupture du lien d’emploi. Il peut être individuel ou collectif.
Tu auras à gérer les perceptions. Les entreprises conservent normalement les joueurs « A » et laissent aller les « B » et « C », d’où les doutes potentiels à ton endroit.
À l’entrevue :
« Mes deux dernières implications n’ont pas changé le destin de mes employeurs. Même si on était des centaines de personnes dans le même bateau, je l’ai pris assez dur, car j‘adorais ces compagnies.
Aujourd’hui, je réintègre un poste semblable, parce que j’y ai prouvé que j’y fais la différence au niveau de […] »
Le terme « congédiement » s’appuie sur le concept de cause juste et suffisante (incompétence, insubordination, manquement). La terminaison de ton emploi aura été la raison de…
C’est la raison de départ la plus difficile à présenter. Elle demande beaucoup d’introspection.
À l’entrevue :
« J’ai fait une erreur de calcul qui a coûté des sous. Et mon emploi.
Un événement singulier certes, mais j’ai amélioré ma patience et mes connaissances. Ces difficultés nous transforment de A à Z.
Dans le rôle suivant, j’ai employé une approche différente […] »
As-tu perdu ton emploi parce que « Tu ne réponds pas aux exigences minimales du poste »? On s’y réfère comme un congédiement administratif. Comme le disciplinaire, il est ardu à traiter.
À l’entrevue :
« Nous avons intégré des marchés distincts. Je n’ai pas su conserver mon niveau de performance. Je ne correspondais plus aux attentes.
Cette évolution ne sollicitait pas mes forces naturelles. Je me suis alors souvenu que j’étais plutôt du type […] »
Voilà une raison de départ plus « normale » qui suscite moins d’interrogations que d’autres. N’empêche, il y a des cas plus compliqués, comme…
À l’entrevue :
« J’ai démissionné pour cause d’abus psychologique. Même si j’aimais mes fonctions, j’ai dû quitter rapidement pour préserver ma santé. Je vais mieux depuis. »
ou
« J’ai arrêté les contrats pour prendre soin de ma petite deuxième.
Les enfants étant à la garderie désormais, j’effectue un retour.
Selon ce que j’ai constaté, vous aurez besoin de quelqu’un comme moi pour […] »
Il est fréquent d’être à l’emploi lorsqu’on passe une entrevue. Comme d’habitude, on dit des choses positives sur notre employeur. Mais encore?
À l’entrevue :
« En fait, je n’étais pas en recherche active. Vous m’avez séduit!
Des occasions comme celles-là sont rares. Il y a longtemps que je suis vos réalisations de près dans l’industrie, par exemple […]
Si ça ne fonctionnait pas, je compte poursuivre longtemps encore pour mon employeur, parce que je me reconnais encore dans […] »
Plus difficile qu’il n’y parait de convaincre un comité d’embauche de nous donner notre chance à nouveau à l’emploi d’une entreprise, et ce après plusieurs années à diriger la nôtre.
À l’entrevue :
« Notre cause était belle, mais mon travail avait perdu de son sens.
Aussi, la gestion d’employés n’est pas ma tasse de thé. Je préfère travailler à bord d’une équipe, généralement comme co-capitaine.
Ici, je serais enthousiaste de réintégrer une dynamique de groupe! »
Quand on perd quelqu’un ou une partie de nous, ça fait mal. Servons-nous du modèle des 5 étapes du deuil de la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross pour l’appliquer à l’accident de travail :
Les recruteurs voudront voir la version de toi en phase d’acceptation. Tu devras présenter l’étendue de ton enthousiasme pour ta transition de carrière. Même forcée, elle te motive.
À l’entrevue :
« J’ai entrepris une réorientation à la suite d’un accident de travail. Étonnement, je me suis découvert une passion pour […]
J’ai donc décidé d’explorer les facettes du métier. Actuellement j’oriente mon perfectionnement vers […] »
Cette raison de départ génèrera peu de questionnements. Si c’est la fin du contrat, c’est la fin.
À l’entrevue :
« Je ne suis pas resté longtemps, car il s’agissait d’un contrat. Le projet de recherche venait à échéance, mais j’ai eu l’occasion d’en accomplir beaucoup avec cette équipe, par exemple […] »
Tu ne souhaites pas terminer ton contrat? Les recruteurs pourraient perdre confiance en toi!
À l’entrevue :
« Je suis sous-utilisé dans mon rôle. En fait, j‘avais mal saisi au départ la proportion d’opérationnel par rapport au stratégique.
Puisqu’il reste beaucoup de temps au projet, je veux rectifier le tir en annonçant mon départ avant les phases avancées.
Je serai plus utile dans une équipe comme la vôtre, parce que […] »
Voilà notre boss final, le Bowser des raisons de départ! 😈 Que faire avec plusieurs pertes d’emploi et démissions à expliquer à l’employeur potentiel pour rendre cela moins effrayant?
J’ai tourné cette vidéo qui t’inspirera pour ton CV, ton entrevue et la suite de ta carrière :
« Je n’étais pas 100% heureuse dans le secteur, car les conditions ne nous permettent pas d’offrir l’attention requise à chaque client.
J’ai senti que j’aurais un impact accru dans un autre milieu.
Après mon stage, je suis convaincue que j’ai fait le bon choix […] »
Même si ta raison de départ est peu glorieuse, ton narratif demeurera court (5 à 15 secondes).
Pourquoi?
Parce que quand on sait qui on est et surtout, quelle est notre valeur, on ne s’explique plus.
Captivé par les histoires professionnelles, je t'aide à raconter la tienne! Pour une nouvelle perspective sur ta carrière, contacte-moi et on s'en parle. Ex-recruteur, je produis des contenus sur l'employabilité depuis 10 ans. J'ai accompagné +1 760 personnes vers des emplois à leur goût. J'ai vraiment l'œil.
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