On vous fait une offre que vous ne sauriez refuser? N’oubliez pas de négocier votre salaire d’embauche!
Les valeurs
Nous vous avons souvent chauffé les oreilles avec l’accomplissement personnel et l’équilibre de vie. De belle valeurs!
Mais aujourd’hui on parle de cash $$$!!!
2 leviers d’enrichissement : les changements de postes et les salaires de départ
Dans l’article « Comment s’enrichir à 25, 35 , 45 et 55 ans » récemment paru sur Les Affaires, un conseil doit être souligné :
« On n’insistera jamais assez : négociez férocement vos conditions salariales. Les changements de poste sont des occasions exceptionnelles d’accroître vos revenus. Si vous êtes habile, cela aura un impact considérable sur votre capacité à épargner le reste de votre vie. N’oubliez pas : toutes les hausses salariales subséquentes seront fondées sur ce que vous aurez réussi à arracher au départ. » – Daniel Germain
Aujourd’hui, je ne vous inciterai pas à changer d’emploi pour hausser vos revenus, même si c’est une stratégie qui se vaut. Je vais plutôt me concentrer sur le deuxième levier d’enrichissement et vous démontrer comment aller chercher le montant maximum lors de la négociation.
Pourquoi? Les hausses salariales se basent sur votre salaire d’embauche. C’est vrai!!! Et parce qu’avec des hausses annuelles de 2-3-4%, ça vous prendra un temps fou pour récupérer ce que vous auriez pu gagner DÈS LE DÉPART!
Né pour un petit pain?
L’expert en finances personnelles, M Daniel Germain, utilise le mot « férocement » et ce dernier est bien choisi. La férocité n’est pas très culturelle au Québec. De nos habitudes politically correct peut-être? On confondra la négociation à la confrontation (voire à l’insulte).
Au plus vite, il faut changer.
À partir de maintenant, gardez en tête que la négociation du salaire est une étape inévitable du processus de recrutement. C’est votre obligation de ne pas vous résigner à accepter le salaire offert et d’aller tâter le terrain sur ce que vous pourrez avoir de plus.
Né pour un petit pain : « attitude de résignation, acceptation de sa condition modeste, fatalité d’un destin sans horizon » (bdlp.org)
La pré-qualification à l’entrevue
Lors de l’étape de pré-qualification, le recruteur cherchera à ce que vous vous commettiez sur un chiffre.
De ce fait, vous vous sentirez mal de rouvrir les négociations à la fin du processus, puisque vous vous serez déjà commis au départ.
Vous aurez donc compris la stratégie du recruteur ici.
Sans vouloir lui prêter de mauvaises intentions, il est bien au courant que votre pitch initial en dollar$, parfois maladroit, sera la base des discussions pour le reste du processus et même, scellera l’entente monétaire dès le début. Le rôle d’un recruteur lui exige d’être rusé, un peu comme le marchand du quartier chinois qui vous vend une Rolex!
Or, malgré les apparences, le recruteur n’est pas mesquin. Comme je le disais en 2012 dans l’article « Dans le processus de sélection, comment doit-on négocier son salaire? », il aborde généralement le sujet du salaire très tôt de façon de ne pas perdre de temps d’un côté comme de l’autre. Les deux parties doivent en venir au fait rapidement quant aux exigences respectives. Il vous offre donc la chance que, vous non plus, vous ne perdiez pas votre temps.
Attention toutefois! Comme nous venons de le voir, il se donnera l’avantage en vous demandant de vous prononcer en premier. À défaut de pouvoir dévier de la question (ex. « Je me conformerai aux échelles salariales » = mauvaise réponse), acceptez cette invitation à danser en ayant une solide stratégie en poche.
Par exemple, répondez suffisamment haut pour établir une bonne base de discussion, mais suffisamment bas pour vous permettre de vous qualifier à l’entrevue.
Puis, allez lire cet article de Nicolas Galita au sujet de répondre avec des fourchettes…une bonne chose, ou non?
L’offre d’emploi : utilisez le rapport de force à votre avantage
Dans les plupart des processus d’embauche, on vous parle d’argent au début, lors de la pré-qualification, et à la toute fin, quand vient le temps de vous faire une offre.
Ce sont les deux moments critiques dont vous devez vous souvenir. Entre les deux, vous vendez vos qualifications, tout simplement. Quand vient le temps de parler de salaire, laissez tomber les qualifications. Le produit est déjà vendu (voir l’article « Négociation salariale à l’embauche: closer le deal»).
En effet, si vous avez reçu une offre, c’est qu’on sollicite vos services : on vous veut!!! C’est là-dessus que vous devrez faire reposer votre confiance lors de la négociation du salaire d’embauche.
Ils ne vous le diront pas, mais…
- Si vous êtes leur premier choix : vous n’avez pas grand-chose à craindre, au pire un « non » et ils vont chercher à vous embaucher quand même en vous relançant sur leur première proposition;
- Si vous êtes leur deuxième choix : ils ne voudront surement pas recruter leur troisième choix!
Faire une contre-offre et imposer le respect
Ne négligez pas la carte «respectez-moi »!
Le fait d’imposer le respect n’est pas directement le but de l’opération. C’est un moyen.
Si vous approchez la chose dans les règles de l’art, cela augmentera votre valeur à leurs yeux.
Une valeur de 2,000$? 3,000$? Ou plus? Qui sait!
Une ex-directrice RH m’a dit un jour qu’elle n’en revenait pas à quel point les candidats ont la chienne de négocier leurs conditions de travail! Pour elle, c’était une belle façon de commencer sa nouvelle job! La compétence de négociation est présente dans plusieurs emplois, démontrez aux recruteurs qu’ils ont fait le bon choix en vous sélectionnant.
Puis, vous afficherez une belle confiance en vos moyens. Leur faire savoir comment vous vous appelez et combien vous valez? Pourquoi pas!
Mais un danger qui vous guette…
The cockyness! (ou l’arrogance du débutant)
Il y a une mince ligne qui sépare la contre-offre audacieuse de la contre-offre insultante.
Deux causes de l’insulte :
- Montant exagéré – Prévoyez un montant de relance acceptable;
- L’approche de la Diva – Prévoyez une bonne dose de modestie dans votre approche!
Risques calculés?
Marcher dans la direction opposée pour que le marchand de Rolex de contrebande vous court après en criant un meilleur prix: est-ce une bonne stratégie? Peut-être que oui, mais…
En négociateur aguerri, vous voudrez aussi vous donnez la possibilité de revenir sur vos pas et d’accepter son prix avec une face piteuse.
Pensez au plan A.
Pensez au plan B (face piteuse).
Ne vous laissez pas impressionner par le document
Une offre d’emploi, c’est de l’excitation. De la peur. Du changement.
Le document impose! Mais n’oubliez pas, il n’est qu’à une petite touche de clavier d’une bonification de 2,000$.
Et pour les recruteurs, ce n’est qu’une petite touche de clavier de vous embaucher et de fermer le dossier « Recrutement d’une adjointe administrative de talent en qui on croît » qui traîne depuis plusieurs semaines.
Leur urgence d’agir pèse lourd dans votre camp. Voici une autre belle carte qui vous confère un pouvoir légitime de négociation.
Parce que la négociation, c’est légitime, ne l’oubliez jamais.
La meilleure carte dans votre manche
Vous avez réalisé d’autres entrevues?
Laissez miroiter le fait que vous avez reçu une autre offre et que vous devez y penser (ex. prendre le week-end pour réfléchir).
Puis, vous leur revenez le lundi avec une phrase du genre « L’offre d’une autre compagnie est légèrement supérieure mais je demeure plus intéressé par le rôle chez vous et par les valeurs de votre organisation. Afin de conclure, peut-on s’entendre sur le même montant qu’ils m’ont offert, c’est-à-dire …$? »
Cette offre compétitrice peut être vraie ou fausse. À vous de juger le niveau de risque associé à cette tactique. Pour des considérations éthiques, vous viserez à ce qu’elle soit réelle. L’enjeu de taille, c’est de faire concorder la date de tombée de plusieurs offres en simultanée. Tout juste avant la fin de semaine par exemple!
En tout temps, rappelez-vous :
- Que de courir plusieurs lapins à la fois est totalement acceptable : vous êtes en recherche d’emploi après tout;
- Qu’il est possible de contrôler le timing des différentes étapes : « 2 offres d’emploi en même temps, ça vous tente? ».
Une autre bonne chose à savoir
Un recruteur vous laissera toujours supposer qu’il y a une tonne de candidats dans le processus. Cela jouera dans votre tête. Le fait de vous le laisser savoir subtilement représentera un petit boost de son pouvoir de négociation. Une stratégie comme une autre!
Sachez toutefois que ce n’est pas nécessairement vrai. Il n’y a pas plein de candidats en file indienne dans la salle de réception.
Parfois même, vous êtes le seul et unique candidat qualifié qu’il lui reste!
Mais ça, il ne vous le dira pas ;)
Bonne négo!
Article intéressant. Toutefois, dans le contexte actuel, le chercheur d’emploi ne semble pas avoir le gros bout du ‘bâton de négociation’. Qu’en pensez-vous?
Merci!
Pourriez-vous définir « contexte actuel »?
Par contexte actuel, je veux dire un marché qui, de mon point de vue, ne regorge pas d’offres. Économie au ralenti, coupures dans divers secteurs d’activités dont le financement d’organismes communautaires, entreprises qui ont des difficultés à boucler leur budget etc… Il semble y avoir plus de chercheurs d’emploi que de postes à combler. Par conséquent, l’employeur a moins d’incitatif à bonifier son offre… mais peut-être ma perspective est-elle biaisée!?!?
Bonjour Julie,
Je viens juste de remarquer ton adresse courriel, désolé pour le vouvoiement dans ma dernière intervention! J’espère que tu vas bien!?!
J’étais sur la Côte-Nord l’été dernier et les activités minières et métallurgiques au ralenti contraignaient les travailleurs à abaisser leurs exigences salariales de plusieurs milliers de dollars. Habitués aux conditions des belles années, ceux qui demeuraient inflexibles ne se plaçaient pas. Encore aujourd’hui, la Côte-Nord vit au rythme des grandes alumineries et des investissements chinois.
Donc oui, le contexte économique a un impact direct sur le pouvoir de négociation à l’embauche.
Dans la région dans laquelle tu recherches cependant (Laurentides-Lanaudière), peut-on parler d’aussi grandes fluctuations salariales? J’en doute. À moins d’en arriver à un contexte comme la dernière crise espagnole (24% de chômage), la manne d’employeurs y est assez grande. L’emploi, relativement stable.
Ceci dit, les coupures dans le milieu communautaire se sont belles et bien produites. Une question de perception? Peut-être bien ;)
Harper est parti, des jours meilleurs sont à venir dans ce secteur…
Merci pour cet article savoureux! Tes textes sont toujours empreints d’une touche d’humour et regorgent de conseils pertinents, pas seulement pour les chercheurs d’emploi, mais aussi pour les jeunes entrepreneurs puisque ça conforte dans les bonnes attitudes à adopter dans les relations avec les clients (on est à la fois chercheurs de contrats, négociateurs et fournisseurs de services).
C’est un plaisir de te lire!
Salut Nancy! J’espère que tu vas bien. Merci beaucoup pour tes bons mots! J’ai vu que tu te lance en affaires? Avec ton talent et ton entregent, je suis sûr que tu vas réussir. N’hésite pas si je peux t’aider pour quoi que ce soit. À+
Merci de l’article.
J’aimerais poser une question. Je viens d’entrer en fonction pour un nouveau poste et je n’avais pas penser à négocier mon salaire avant. À ma grande surprise. On m’offre un salaire plus bas. Je perds 5000$ sur mon brut annuel.
Comment je peux négocier en étant en poste?
C’est la première fois que je suis témoin d’un cas comme celui-là Jacqueline…
Je ne sais trop que vous conseiller pour l’instant. Il faudrait que je fasse des recherches approfondies.
Merci pour ces astuces. Je me demandais toutefois comment avoir une plus grande augmentation à la fin de l’année si la description de poste a changé en cours d’embauche. Exemple, le titre passe de coordonnateur à directeur. Suis-je dans l’erreur de cumulé les bons coups qui sont fait dans l’année? Et quelques employeurs pour lesquels j’ai travaillé se questionneraient sur ma fidélité si je leur parlait d’une autre offre.
Bonjour Maxim, je vous suggère de ne pas attendre la fin de l’année pour adresser cet enjeu avec votre patron. Vous accomplissez ces fonctions de directeur présentement donc votre rémunération doit aller en conséquence. Je doute que vous obteniez un montant rétroactif à la fin de l’année pour ce que vous avez accompli, d’où l’importance de corriger le tir dans l’immédiat.
« Et quelques employeurs pour lesquels j’ai travaillé se questionneraient sur ma fidélité si je leur parlait d’une autre offre. » : désolé, je ne suis pas certain de bien comprendre ce que vous voulez dire ici.
Ce que je veux dire c’est qu’en faisant part d’une autre offre que celle de l’employeur »A ». Celui-ci aurait eu tendance à se dire que l’employer ne lui serait pas fidèle.
Est-ce que l’employer que j’engage filera dès qu’une offre supérieur apparaît.
Vous êtes en recherche d’emploi : c’est normal de courtiser plusieurs employeurs à la fois et par le fait même, d’accorder un minimum d’importance à vos futures conditions salariales.
Votre fidélité aura déjà été évalué à cette étape. Pourquoi croyez-vous que les recruteurs accordent autant d’importance à la longévité, à la progression et aux raisons de départs chez vos ex-employeurs en entrevue? ;)
Salut moi je serais comptant de faire partir de votre equipe donner moi tout vos conditions a suivre
DEja fait. et j’ai réussi. ils m’ont relancé 7 fois avant d’accepter mes conditions salariales.
Bravo Ben!!! Votre persistance s’est avérée payante! Vous êtes un exemple à suivre pour nos lecteurs. J’aimerais que tout le monde ait votre courage. Bravo encore!
Bonjour,
j aimerais savoir si les recruteurs vont jusqu à poser la question du salaire que le candidat avait dans son précedent emploi quand ils font les vérifications de références fournies par le candidat.est ce une pratique courante ou pas du tout?
Bonjour Julie,
Je doute que ce soit légal de le demander mais je devrai faire des recherches plus approfondies à ce sujet. Peut-être qu’un de nos lecteurs pourrait nous éclairer?
Votre question me rend un peu mal à l’aise puisqu’elle sous-entend que vous avez l’intention de gonfler votre salaire précédent… Je me trompe? ;)
Bonjour Mr Matthieu !
Vous allez bien j’espère ? j’ai des soucis au service depuis plus de 3 mois,pouvez vous me guider svp?
Moi j’étais agent d’exploitation pendant plus de 2 et depuis février 2016 on m’a affecté au commercial en tant qu’agent commercial.J’avais une assistante commerciale qui était ma responsable et qui a fini par démissionner en Août 2016 parce qu’elle ne supportait plus angoisses de la nouvelle directrice qui n’est qu’a son premier poste de directrice sans expérience dans le domaine de la restauration. Actuellement je suis responsable commercial,assistant commercial et agent commercial depuis après la démission de l’assistante commerciale.
Je m’approche de vous pour avoir des conseils et quels sont les avantages que je pourrai en bénéficier? S’il vous plait je reste à l’écoute. Merci d’avance.
Bonjour Sorgho,
Ça va très bien et j’espère que vous également, malgré l’arrivée de cette Directrice :)
J’avoue que je ne suis pas certain de comprendre votre question…les avantages dont vous pourriez bénéficier? C’est-à-dire? Vous voudriez prendre la place de la Directrice en question?
Merci de clarifier,
Bonjour Mr Mathieu, merci de vos conseils très utiles dans le cadre des négociations de salaire. Mon problème est un peu particulier et je suis vraiment confus. J’ai été convoqué lors des journées de Québec à Paris. J’ai réussi mes 2 entretiens et obtenu une offre de la part d’un employeur mais à ma grande surprise l’employeur a décidé de retirer l’offre alors que je poursuivais les négociations.est ce normal ? Existe t’il un moyen de faire revenir le recruteur sur sa décision ?
Bonjour Delzor, pour quelle raison l’employeur a-t-il retiré l’offre? Est-ce qu’il vous l’a indiqué? À+
Bonjour! Votre article n’est pas récent mais il me conforte dans ma situation actuelle. J’ai trouvé mon emploi de rêve. Ce sont eux qui sont venu me chercher via LinkedIn et ca a été un coup de foudre. Ils m’ont fait un offre en respectant ce que moi je trouvais acceptable comme salaire (je suis très mauvaise en chiffre… je n’y comprends rien, mais ce que j’avais dit comme attente salariale m’apparaissait correcte.) Il m’ont offert l’emploi et le salaire que j’avais demandé dès le début du processus. Toutefois, après en avoir discuté avec mon conjoint et notre conseiller financier, il apparaissant que l’offre était irréaliste pour ma situation (famille, maison, etc.). J’ai donc décliner, à regret, l’offre. Ils sont venus me demander combien me conviendrait, J’ai répondu 4 500$ de plus…. m’attendant, avec l’accord de mon conjoint et notre conseiller financier, a accepter une offre de 3 000$ supérieure. Voilà 3 jours que j’ai fais ma demande et toujours aucune nouvelle. Que ce passe t-il ? Est-ce bon signe ? Ai-je été trop gourmande ? S’ils reviennent et disent non, ai-je encore le loisir de négocier sachant que je ne peux pas accepter au deça d’un certain montant. Je suis confuse, impatiente! L’employeur doit me répondre ? Peut-il simplement ne jamais donner suite à ma demande ?
Je me suis tannée! J’ai écris et demandé des nouvelles en réitérant mon intérêt. On me dit que c’est pas une bonne idée car il voit ma vulnérabilité! Ouff… j’avais jamais eu à « négocier » mon salaire étant depuis toujours au Public. C’est plus stressant que l’entrevue… c’est dur de comprendre et de savoir ce qui en est. Je referai pas ça une autre fois, c’est épuisant et demandant.
Bonjour Valérie,
Je suis sincèrement désolé du délai de mon retour. J’ai pris connaissance de votre message LinkedIn d’hier également, mais une série d’urgences s’est pointée le bout du nez et j’ai dû lâcher tout ce que j’étais en train de faire….désolé encore :(
Je suis en désaccord avec ce qu’on vous a dit. Un suivi ne démontre pas de la vulnérabilité.
Alors, tout dépend du niveau d’ouverture à la négociation que vous avez laissé transparaître lors de la contre-offre. Est-ce que c’était une contre-offre définitive ou contre-offre à discuter?
Je pose la question car dans la plupart des cas, une contre-offre sur la proposition salariale force l’entreprise à ouvrir son jeu et à dévoiler des informations très stratégiques quant au réel budget disponible. C’est elle qui prendra l’initiative de faire une contre-offre à votre contre-offre s’il y a lieu.
Et pour répondre à votre question, il serait bien mal vu qu’ils ne donnent plus jamais de nouvelle à leur candidate finaliste. Mais bon, ce n’est pas impossible sachant comment certains RH se comportent de nos jours. Ceci dit, peut-être plus probable qu’ils prennent le temps nécessaire pour évaluer les options (parfois, juste céduler le meeting avec le gestionnaire peut prendre des jours, le temps de trouver une disponibilité commune, d’où l’importance de bien comprendre cette réalité en entreprise et de patiemment leur laisser du temps, jusqu’à une semaine ou plus s’il le faut).
Je crois que vous trouverez cet article écrit récemment plutôt intéressant : https://www.oeildurecruteur.ca/renegocier-proposition-salariale-trop-basse/!
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions et bonne chance! Tenez-moi au courant si possible, je suis curieux de connaître la conclusion de l’histoire!! ;)
Bonjour! Merci de votre réponse! Finalement, je me suis tannée et j’ai écris afin d’avoir des nouvelles tout en réitérant mon intérêt pour le poste. On m’a demandé si j’étais disponible pour un entretien téléphonique. Au téléphone, on m’a dit qu’il y avait eu un gros quiproquo. Ils n’avaient pas bien compris que j’étais encore intéressée par le poste et que j’étais ouverte à la négociation salariale. Enfin, après une bonne discussion et mis au point, on m’a dit qu’ils étaient prêts à me revenir avec une offre salariale. On m’a proposé, quelques heures plus tard, à peu près le montant que je demandais (56k pour 40h). Ainsi, j’ai accepté et je commence mon emploi de rêve le 30 avril.
Bref, j’ai appris de négocier pas téléphone ou en personne est mieux que par courriel sinon il y a risque de mésentente. Réitérer son intérêt est important également à travers le processus. Sans demander trop haut, ne pas avoir peur de faire une contre-offre en expliquant les raisons justifiant cette offre.
J’ai vu que j’étais leur premier choix, car si je n’avais pas appelé, il aurait débuté les démarches pour trouver quelqu’un d’autre.
Qu’en dites vous ? :)
Merci Matthieu pour tes judicieux conseils…que j’applique à la lettre!
Avec plaisir Dominique! Merci d’avoir pris le temps de commenter!