Ils n’appellent pas les contacts de n’importe qui! La prise de références est un bon signe. Mes félicitations!
Néanmoins, elle représente une étape angoissante pour certains!
Je réponds donc à 30 questions fréquentes sur le sujet.
1- À quoi sert la prise de références?
2- Quand prennent-ils les références?
3- Qu’est-ce que le formulaire d’autorisation?
5- Que vont-ils demander à mes collègues et superviseurs?
6- Que vont-ils demander aux RH?
7- Dois-je les inciter à contacter mes références?
8- Basent-ils leur décision sur les références?
9- Peuvent-ils appeler sans mon consentement?
10- Donner seulement des supérieurs?
11- Donner seulement des collègues?
12- Donner des références d’agences? De ma famille? De professeurs?
13- Donner des références à l’étranger?
14- Donner des lettres de recommandation?
15- Voudront-ils parler à un ex-employeur précis?
16- Omettre mon employeur actuel?
17- Ils veulent contacter tous mes ex-employeurs, normal?
18- Mon dernier supérieur a pris sa retraite, que faire?
19- Je suis en litige avec mon ex-employeur, que faire?
20- Vont-ils apprendre mon arrêt de travail?
21- Puis-je leur demander d’attendre?
22- Dois-je aviser mes références qu’elles seront contactées?
23- Vont-ils demander mon salaire actuel/précédent?
24- Références fournies sur demande dans mon CV?
25- Coordonnées des références dans le CV?
26- Mon ex-employeur ne donne pas de références, que faire?
27- Je n’ai aucune référence que faire?
28- J’ai de mauvaises références, que faire?
La prise de références sert à confirmer ton embauche :
Les références servent habituellement à confirmer le choix du candidat ainsi qu’à approfondir certains aspects de sa candidature ou de sa personnalité.
Pierre Arcand, recruteur juridique, « Quelles références donner, et quand ? »
La prise de références sert aussi à valider la véracité des informations obtenues de ta part.
À moins que tu sois recommandé par quelqu’un à fort statut (ex. le président), les références ne servent pas à gagner des points au départ : les autres candidats tiennent aussi de bonnes recommandations en poche.
Or, la façon dont les références sont remises permettent de te distinguer de la compétition, d’où cet article!
La prise de références s’effectue en fin de processus :
La vérification des références est la dernière des étapes dans le cadre du processus global de sélection.
Anne-Marie Chayer, CRIA, « La prise de références : limites et obligations »
La raison? Ça prend du temps et coûte de l’argent.
L’employeur appellera habituellement tes références à l’un de ces 3 moments :
La première éventualité est la plus fréquente.
Lors de la seconde éventualité, l’employeur ajoutera une clause au contrat stipulant que l’offre est conditionnelle à l’obtention de références satisfaisantes.
Cette façon de procéder lui permet d’augmenter les chances de te signer rapidement, et de se protéger :
Comme il existe toujours un risque d’apprendre des renseignements sur un motif de discrimination illicite dans le cadre d’une vérification de référence, les employeurs devraient envisager de n’effectuer des vérifications de références qu’après avoir soumis au candidat une offre d’emploi conditionnelle.
Christopher McHardy, associé chez McCarthy Tétrault, « Faire des vérifications de références sans contrevenir à la législation relative à la protection de la vie privée »
La troisième éventualité, qu’on appellera le « Mode Panda », survient quand tu as un passe-droit…
C’est-à-dire aucune prise de références!
Le formulaire d’autorisation à la prise de références permet à l’employeur de collecter les renseignements nécessaires à l’évaluation de ta candidature. Ils se limitent à ta prestation de travail :
La Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé permet aux employeurs de constituer un dossier sur un employé, mais seuls les renseignements qui s’avèrent nécessaires à l’objet du dossier de l’employé peuvent être recueillis.
Stikeman Elliott, « Les meilleures pratiques en matière de vérification de références »
Tes renseignements personnels sont régis par le Code civil du Québec et la Loi sur la protection des renseignements personnels :
Cette législation interdit à un employeur de rendre publics les renseignements personnels d’un employé sans son consentement (de préférence obtenu par écrit), à l’exception des cas où cette information doit légalement être diffusée.
Gabriel Granastein, avocat chez Ogilvy Renault, « Que peut dire de vous votre ancien employeur? »
L’employeur demandera des renseignements sur ta prestation de travail.
Mais que demandera-t-il exactement? Voici 9 questions courantes :
La Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé l’interdit de questionner ta référence sur ta vie privée (ex. orientation sexuelle, âge, origine ethnique, statut marital).
Dans certaines entreprises, on interdit aux gestionnaires de donner des références pour se prémunir de répercussions judiciaires.
Est alors contacté le service des ressources humaines, avec ton consentement préalable, pour s’informer principalement des dates d’emploi.
Ces informations sont remises par l’entremise d’un certificat de travail qui dévoile seulement la nature du travail occupé et sa durée :
[…] votre nouvel employeur ne trouvera sur ce document aucun renseignement quant à votre conduite passée, puisque ce certificat ne doit faire état d’aucun renseignement relatif à la qualité du travail accompli, pas plus qu’un dossier disciplinaire de l’employé.
Gabriel Granatstein, avocat chez Ogilvy Renault, « Que peut dire de vous votre ancien employeur? »
Non. Un candidat qui insiste qu’on prenne ses références met la puce à l’oreille sur une candidature incomplète. Son besoin de se justifier soulève alors des doutes :
Proposer des références avant qu’on ne les lui demande met le candidat dans une posture de justification ou suggère un manque d’assurance susceptible d’inquiéter.
Pierre-Louis Letailleur, « Un recruteur vous demande des références, que dire? »
Non, mais beaucoup de gestionnaires le font quand même :
Il n’est pas légal de faire une prise de références sans avoir votre consentement.
Mais gardez à l’esprit que le marché du travail est un petit milieu et que deux employeurs qui se connaissent peuvent très bien échanger de manière informelle entre eux.
Mathieu Guénette, c.o., CRHA, « La question des références : la meilleure façon d’y répondre »
Personne ne donne son pire ennemi en référence, ou presque. Cette partie du processus qu’est la prise de références formelle a donc une valeur discutable.
Au lieu de survenir en fin de processus, certains gestionnaires prendront ainsi des références informelles (illégales) dès la réception du CV pour se faire une tête sur ta candidature.
Tu recevras des directives précises. Par exemple :
Ils voudront parfois parler avec des gens avec lesquels tu as bâti des liens durables :
Dans le cas où tu n’as pas reçu de directives claires, les références de patrons sont généralement ce qu’il y a de mieux. Voici un graphique non-scientifique sur la valeur d’un référent particulier :
Essaie de fournir 100% de références d’ex-supérieurs.
Tu n’en as pas suffisamment? Essaie d’en fournir au moins 1. Complémente-le avec des références de gens qui ont travaillé directement avec toi.
Sinon, choisis des supérieurs de niveau hiérarchique plus élevé, comme un directeur, vice-président ou directeur général par exemple.
Les agences ne donnent pas de références. Elles ne t’ont pas vu à l’œuvre, car tu étais sans doute chez les clients.
Remets les coordonnées de l’un de ces clients au lieu de l’agence. Je joins à nouveau mon graphique (le client est au #8 et l’agence, au #2) :
Les membres de la famille en rouge, pas cool. I know…
Donne tes références familiales au besoin, rien de gênant! L’employeur t’aime déjà rendu à ce stade.
Tu pourras aussi opter pour celles de professeurs. Il s’agit d’une figure d’autorité crédible aux yeux d’un employeur. Mieux encore si tu as collaboré sur des travaux de recherche avec l’un de ceux-ci, car il aura eu l’occasion de t’évaluer dans un contexte professionnel.
(…) d’anciens professeurs peuvent aussi figurer sur votre liste de références.
Pauline Servel, Conseillère en emploi chez la Fondation Ressources-Jeunesse, « « Références fournies sur demande » : mode d’emploi »
Donne ces références à l’étranger.
Leur éloignement géographique ne constitue pas un frein pour l’employeur, il les contactera :
Sachez qu’aujourd’hui on peut contacter facilement vos références par courriel ou par téléphone même à l’international.
Pauline Servel, Conseillère en emploi chez la Fondation Ressources-Jeunesse, « « Références fournies sur demande » : mode d’emploi »
Bien sûr, travaille sur l’obtention de nouvelles références durant ton séjour au Québec. Nous en profitons pour te souhaiter la plus cordiale des bienvenues!
L’employeur voudra parler à tes références de vive voix de manière à récolter des informations plus actuelles et riches en informations.
Par exemple, voici la politique de l’Université Concordia à ce sujet :
« Certains candidats fournissent des lettres de recommandation. Toujours élogieuses, elles omettent néanmoins souvent les renseignements requis. Nous vous encourageons donc à demander les coordonnées des signataires de telles lettres et à mener des entrevues téléphoniques auprès d’eux. »
Service des ressources humaines de l’Université Concordia, « Guide de vérification des références – Lignes directrices et formulaires, »
Il n’est pas non plus avisé d’amener ses lettres de recommandation à l’entrevue. Ce moment est peu propice à la lecture. Enfin, comme indiqué au point #1 de cet article, on ne pousse pas ses références. On attend qu’on nous les demande :
Parfois, en entrevue, il arrive qu’un candidat me présente une lettre de recommandation de son ancien employeur afin de me convaincre de ses forces. Malheureusement pour lui, ce n’est pas un facteur qui influencera l’évaluation d’un candidat pendant une entrevue d’embauche.
Mathieu Guénette, c.o., CRHA, « La question des références : la meilleure façon d’y répondre »
*Gâte-toi!
Voici 2 moments précis du processus d’embauche où la lettre de recommandation a une utilité stratégique :
On te demandera parfois de fournir les coordonnées de gens qui n’étaient pas sur ta liste initiale. Ton autorisation demeure préalable pour que l’employeur potentiel puisse les contacter.
(…) l’employeur vous dira probablement avec qui il voudra parler.
Pierre Arcand, recruteur juridique, « Quelles références donner, et quand ? »
Tu as bien raison, on a pas trop le choix d’opter pour la docilité ici en offrant les noms supplémentaires si on veut cet emploi.
Le vrai test? L’employeur cherche à évaluer ta réaction :
Si tu patauges dans une mer de justifications, un son de cloche retentit! L’employeur voudra creuser plus loin.
Pour risque de rétractation du nouvel employeur en fin de processus, aussi minime soit-il, donner d’autres références ou demander d’attendre sont toujours de meilleures avenues :
« J’ai eu un seul employeur ces 15 dernières années, je voudrais qu’il t’exprime sa satisfaction, mais je me sentirais plus à l’aise si tu le contactais AU DÉPÖT de l’offre, si offre il y a! (rires)
Je vais attendre au dernier moment pour le révéler à mon boss of course. Ensuite, je lui dirai que tu l’appelleras… »
La référence de ton supérieur actuel a de la valeur, mais ne doit jamais compromettre la qualité de ton lien avec lui.
À cette étape, il est attendu que tu ne veux pas que ton boss sache à propos de ta galipette. L’employeur potentiel a intérêt à conserver ton anonymat lui aussi.
Cette personne est la seule qui t’ait géré directement et tu n’arrives toujours pas à mettre la main sur son contact? Ou pis, elle est décédée?
Indique simplement à l’employeur que ton ancien superviseur est injoignable, mais que tu as un collègue, un professeur ou un client disposé à te référer.
En passant, ça ne veut pas dire pour autant d’arrêter de chercher notre retraité! Ne lâche pas l’enquête, tu finiras par trouver!
Voici quelques options :
Tu dois traiter plus de volume (en termes d’applications) que le candidat moyen afin de trouver un employeur qui accepte que tu n’aies que des ex-collègues comme référents.
Tu pourrais aussi avoir à miser sur le mode Panda, c’est-à-dire de trouver un employeur qui ne prend pas de références professionnelles du tout.
Autrement dit, va-t-il tenir compte de ton congé de maternité ou d’invalidité dans les dates? La réponse est « Non ».
Ton lien d’emploi est normalement maintenu dans ces situations (…à moins que tu aies signé quelque chose?)
Les dates de début et de fin ne spécifieront jamais les congés considérant que toute question au sujet des absences est interdite :
Les questions concernant le nombre et le motif des absences, les diverses déclarations (CSST, griefs, plaintes aux normes du travail) déposées par un employé ou un dossier disciplinaire sont interdites par la loi.
Émilie Laurin Dansereau, Consultante en employabilité, « Les enquêtes de préembauche : y a-t-il une limite aux questions qu’un employeur peut poser lors de la prise de référence? »
Pour être sûr, informe ton ex-employeur de son droit de divulgation : il n’a pas à en dire plus que tes dates d’emploi. Ainsi, tu éviteras ainsi toute situation qui mette ta candidature en péril.
Il peut également dire à quel point tu es extraordinaire sans trop de danger…
Oui, sens-toi à l’aise. C’est une situation commune de ne pas vouloir alerter ton employeur actuel avant d’avoir une offre coulée dans le béton :
Ne vous cassez pas la tête, car si votre employeur actuel n’est pas au courant de vos démarches, votre futur employeur comprendra facilement la situation et n’exigera pas une référence de ce dernier.
Pierre Arcand, recruteur juridique, « Quelles références donner, et quand ? »
Oui. Mentionne aux recruteurs que tu aviseras tes références que quelqu’un les contactera. Ils verront la chose d’un bon œil. Voilà ce qu’un vrai communicateur ferait!
Assurez-vous que les répondants ont accepté de fournir des renseignements, qu’ils seront disponibles durant le processus d’évaluation, et informez-les du moment où l’organisation d’embauche prévoit les appeler.
Gouvernement du Canada, « Annexe 3 – Exemples de directives à l’intention des postulants au sujet du choix et de la préparation des répondants »
En connaissant les détails du poste visé, ton référent sera plus confortable et risque de laisser une meilleure impression.
À l’inverse, si tes contacts ne parlent pas beaucoup à ton sujet, on te demandera sans doute des références plus expressives.
Tu as gonflé ton salaire un peu à l’entrevue?
Écoute, on ne veut pas te prêter de mauvaises intentions haha! C’est juste qu’on reçoit souvent la question pour cette raison.
La plupart des organisations ne divulguent pas les salaires à l’externe, ni même à l’interne.
Si la question est posée à ton référent, elle sera reçue avec de l’inconfort. il y a fort à parier qu’il s’abstiendra…
Ceci dit, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans les coulisses de l’embauche.
Malheureusement, cette phrase ne sert à rien. Elle est apposée par conformité depuis que le CV existe.
Il y a de meilleures façons de terminer son CV. Ma préférée? Un témoignage à ton sujet (clique ici pour savoir où trouver ton témoignage et comment l’insérer).
Non. La remise de tes références d’emploi s’effectue quand l’employeur te les demande :
Il n’est pas nécessaire de les mentionner dans votre CV ou de les joindre à votre candidature, vous ne les fournirez qu’à la demande du recruteur.
Pauline Servel, Conseillère en emploi chez la Fondation Ressources-Jeunesse, « « Références fournies sur demande » : mode d’emploi »
Certains employeurs ont une politique consistant à ne pas donner de références.
Ils considèrent le tout juridiquement risqué. Et de toute manière, ils n’y sont pas tenus par la loi :
(…) les employeurs n’ont aucune obligation légale de fournir des références à moins qu’un tribunal ou un arbitre ne l’ordonne.
Gabriel Granastein, avocat chez Ogilvy Renault, « Que peut dire de vous votre ancien employeur? »
Tu devras avoir prévu le coup en remettant seulement des contacts de personnes éloquentes à ton sujet :
Cherchez une personne qui pourra témoigner de vos compétences spécifiques pour le défi que vous vous apprenez à relever et assurez-vous que son entreprise lui donne la liberté de se prononcer sur votre candidature.
Michael Steinitz, directeur général d’Accountemps, « Les références… plus importantes que vous le pensez! »
Si tu apprends que ton ancien employeur a refusé de se prêter au jeu, trouve immédiatement une source de meilleure qualité pour la remplacer.
Mère au foyer? Ex-prisonnier? Nouveau sur le marché de l’emploi?
La prise de références est une étape difficile à franchir. Tu auras à passer par plus de processus d’embauche jusqu’à recevoir une offre de la part d’une entreprise qui…
Bref, est-ce qu’on peut m’embaucher alors que j’ai une (des) mauvaise(s) référence(s)? Oui.
Par exemple, prenons l’une des questions que l’employeur poseront à ta référence : « Réembaucheriez-vous Mario? » La réponse pourrait être « non ». Malgré ça, Mario pourrait être embauché.
Le contexte et les conditions de l’emploi font que l’on ne réussit pas dans tous les postes. C’est la vie.
Si ton référent peut expliquer comment tu seras plus performant à ton nouvel emploi que le précédent, tu pourrais décrocher l’emploi quand même.
Il en va d’un motif louable pour déposer une plainte formelle si ton ex-employeur t’empêche d’être embauché à répétition.
Les références d’emploi sont souvent positives pour cette raison. Il est mal vu (éthiquement et légalement) qu’un ex-employeur te barre le chemin vers un nouvel emploi à cause de ses propos. Il doit pouvoir les justifier devant un tribunal si on lui en tient rigueur :
(….) l’employeur doit être capable de les justifier [les commentaires négatifs] afin d’éviter d’engager sa responsabilité envers un employé qui ne pourrait être en mesure de se trouver un autre emploi.
Gabriel Granatstein, avocat chez Ogilvy Renault, « Que peut dire de vous votre ancien employeur? »
Consulte un avocat si tu vis cette situation ou tout autre doute sur le processus de prise de références.
Un témoignage commun ( ) présente tes forces professionnelles :
« Luc est brillant, posé et très méthodique! »
Un témoignage légendaire ( ) parle de tes résultats passés ou potentiels :
« Luc a su redresser notre département de crédit en recouvrant la majorité des comptes en souffrance. Je sais qu’il pourra en accomplir autant pour vous… »
À ce stade, tu es désiré.
Donc, ça va bien se passer.
Assure-toi de pratiquer ta livraison pour exécuter le tout dans les règles de l’art. Parce que le « comment » tu donnes la référence est aussi important que la référence elle-même.
Là-dessus, tiens-moi au courant si tu décroches le poste! À+
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